Une étude a révélé que cinq pour cent des patients infectés par le Covid-19 ont subi des effets prolongés (longue convoitise), c’est-à-dire la perte de l’odorat et du goût.
Les chercheurs ont procédé à une analyse de 18 résultats de recherche publiés précédemment et impliquant 3 700 patients.
Citée par l’AFP samedi (30/7), l’étude publiée par le BMJ a révélé que quatre pour cent des patients n’ont pas retrouvé leur odorat, et deux pour cent des patients n’ont pas non plus retrouvé leur sens du goût après six mois de contracter la couronne virus.
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Cependant, l’étude n’a pas expliqué si l’échantillon était représentatif de tous les patients récupérés ou seulement de certains.
Pendant ce temps, les chercheurs estiment que la perte de l’odorat peut persister chez 5,6 % des patients, tandis que 4,4 % peuvent avoir des difficultés à restaurer le sens du goût.
Une femme a même déclaré aux chercheurs que son odorat ne s’était pas rétabli plus de deux ans après avoir contracté le Covid-19.
D’autre part, les chercheurs s’accordent à dire que la plupart des patients devraient pouvoir retrouver leur odorat et leur goût dans les trois premiers mois après avoir contracté Covid. Si ce n’est pas le cas, il nécessite un entretien pour le restaurer.
“Un grand groupe de patients peut avoir un dysfonctionnement à long terme qui nécessite une identification rapide, des soins personnalisés et un suivi à long terme”, écrit l’AFP.
L’étude a également révélé qu’il fallait plus de temps aux femmes pour se remettre des symptômes de Covid-19 que les hommes. Cependant, les chercheurs n’ont pas mentionné la cause de cette différence de temps de récupération.
(ldi/vws)