SINGAPOUR – Le tapis n’a bougé qu’une seconde, mais au milieu de l’immobilité des décombres, c’était la confirmation pour les officiers de la Force de défense civile de Singapour (SCDF) qu’il y avait de la vie en dessous.
C’était deux jours après les tremblements de terre dévastateurs en Turquie. L’équipe de l’opération Lionheart venait d’arriver dans la ville de Kahramanmaras et on lui a dit que six membres d’une famille étaient piégés sous un immeuble de trois étages effondré.
Peu de temps après qu’un chien de recherche d’une équipe de secours espagnole ait senti qu’il pourrait y avoir quelqu’un de vivant en dessous, l’équipe du SCDF a détecté le film depuis le tapis à l’aide d’une lunette à fibre optique.
Travaillant aux côtés des sauveteurs espagnols et turcs, l’équipe a percé les décombres.
Après que le tapis ait été localisé avec un matelas, le sergent d’état-major Muhammad Tamimi Mohamad Mamsi, 31 ans, de l’équipe d’élite d’assistance et de sauvetage en cas de catastrophe (Dart) de la force, a été envoyé.
Grâce aux actions du spécialiste du sauvetage, un garçon de 12 ans a été sauvé des décombres le 8 février. Le jeune survivant était l’une des deux personnes secourues par le contingent de l’opération Lionheart à la suite des deux tremblements de terre de magnitudes 7,8 et 7,6 qui ont coûté la vie. de plus de 50 000 victimes.
S’adressant aux médias au Home Team Tactical Center de Mandai Road vendredi, environ deux semaines après leur retour de Turquie le 18 février, les membres du contingent ont raconté la course contre la montre pour sauver des vies.
Une équipe avancée de 20 officiers est arrivée à Kahramanmaras le 6 février et une deuxième équipe de 48 officiers et quatre chiens de l’unité K-9 du SCDF est arrivée le 10 février avec du matériel supplémentaire, des fournitures médicales et des outils de communication et de soutien logistique.
La mission de sauvetage a nécessité une planification minutieuse. Par exemple, le rôle d’un membre de l’équipe, le lieutenant-colonel Mohamed Nazim Kudin, était d’aider à coordonner une trentaine d’équipes internationales afin qu’il n’y ait pas de chevauchement dans leurs efforts.
Rappelant les difficultés qu’il a rencontrées pour se rendre jusqu’à la victime, le sergent d’état-major Tamimi a déclaré : « J’ai dû être prudent lorsque je suis entré dans le vide car c’était un espace confiné. Il y avait aussi des barres de renforcement autour de l’entrée.
« Mes déplacements étaient extrêmement limités en raison de l’espace limité. Il y avait des débris éparpillés partout.
Les sauveteurs ont soigneusement retiré les meubles cassés et les tuyaux avant qu’il ne rampe sur le ventre dans un espace d’environ 0,5 m de haut.