Un homme est décédé en Namibie de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, également connue sous le nom de fièvre du Congo, une maladie virale transmise par des tiques, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.
“Selon les normes internationales, un seul cas suffit à déclarer une épidémie” de la maladie et à mettre en place des mesures sanitaires pour prévenir la transmission, a déclaré Ben Nangombe, directeur exécutif au ministère, à l’AFP.
Le cas a été confirmé par des tests dimanche, et l’homme, qui avait été placé en isolement à l’hôpital à Windhoek, la capitale, est décédé la semaine dernière. Selon les autorités sanitaires, il avait été en contact avec un total de 27 personnes.
Cette maladie infectieuse est une zoonose, ce qui signifie qu’elle touche les animaux et peut être transmise à l’homme. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), “la transmission de cette fièvre hémorragique se produit soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage”. Le taux de mortalité est de 10 à 40%.
Les derniers cas connus en Namibie remontent à 2020, selon le ministère de la Santé. Le taux de mortalité sur les derniers cas dans le pays avait atteint 50%. Les personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, les employés des abattoirs et les personnels de santé sont généralement les plus touchés, selon le ministère de la Santé.
Également dans l’actualité : plus de 100 morts depuis janvier au Niger à cause de la méningite, et une explosion des cas de choléra au Mozambique après le passage du cyclone Freddy.
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