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Un homme accusé d’avoir piloté un drone à l’aéroport de Dublin plaide non coupable avant son procès

Un homme accusé d’avoir piloté un drone à l’aéroport de Dublin plaide non coupable avant son procès

Dans le monde contemporain où la technologie ne cesse de repousser les limites, l’utilisation de drones a connu une croissance exponentielle ces dernières années. Cependant, cette évolution n’est pas sans conséquences, comme en témoigne l’incident survenu à l’aéroport de Dublin. Un homme est actuellement accusé d’avoir piloté un drone aux abords de l’aéroport, mettant en danger la sécurité du site et des vols à proximité. Cependant, lors de son procès, l’accusé a plaidé non coupable, suscitant de vives discussions quant à la réglementation et à la responsabilité des utilisateurs de drones. Cet article se propose d’explorer les détails de cet incident, les enjeux liés à l’utilisation des drones et l’impact qu’il peut avoir sur la sécurité des zones aéroportuaires.

Eric Brills (50 ans) de Holywell Dale, Swords, Dublin, a été arrêté en février et inculpé en vertu de l’article trois de la loi sur la navigation aérienne et les transports de 1975, remplacé par l’article 51 de la loi sur la navigation aérienne et les transports de 1988.

Il est allégué que le 24 janvier, à Naul Road, Cloghran, Co Dublin, il aurait entravé illégalement et intentionnellement le fonctionnement des installations de navigation aérienne de l’aéroport de Dublin en pilotant un drone dans la zone critique de 300 mètres, un tel acte étant susceptible d’interférer avec la sécurité des avions.

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Il a été libéré sous caution le 10 février, à condition de ne pas utiliser de drones.

Il avait retardé son plaidoyer afin de donner à ses avocats plus de temps pour examiner les lois sur les zones d’exclusion aérienne et pour la divulgation des preuves.

M. Brills a fait face aujourd’hui à sa dernière comparution devant le tribunal de district de Dublin.

Le détective Garda Enda Ledwith, qui l’avait décrit comme une « affaire complexe », a déclaré que le DPP avait consenti à une « décision sommaire sur plaidoyer de culpabilité » au niveau du tribunal de district.

L’avocat Alexander Rafter a déclaré que la défense avait soulevé une question à la dernière date selon laquelle l’instruction du DPP n’était pas valide.

Mais M. Rafter a ajouté : « Nous ne poursuivons plus cela », et il a déclaré que son client plaidait non coupable, ce qui signifie que l’accusé sera jugé devant la Circuit Court, qui dispose de pouvoirs de détermination de peine plus larges.

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Le DPP doit préparer un recueil de preuves avant qu’une ordonnance de procès ne soit accordée.

La juge Michele Finan a renvoyé M. Brills sous caution pour comparaître à nouveau le 27 octobre.

En vertu de la loi, l’infraction, sur déclaration de culpabilité par mise en accusation, peut entraîner une peine obligatoire.

Lors de sa première audience, le tribunal a appris que l’accusé n’avait pas répondu à l’accusation.

Le détective Garda Ledwith a déclaré qu’il n’avait aucune objection à une libération sous caution assortie de conditions, notamment celle selon laquelle M. Brills ne doit pas “piloter d’UAS”, ce qui signifie des systèmes d’avions sans pilote, également connus sous le nom de drones.

M. Brills a fourni à gardaí son numéro de téléphone et doit être joignable à tout moment, résider à son adresse actuelle, remettre son passeport et ne pas demander d’autres documents de voyage.

L’aide judiciaire a été accordée après que le tribunal a appris que l’accusé travaillait mais gagnait moins de 500 euros par semaine.

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Il est illégal de faire voler des drones à moins de 5 km de l’aéroport ; les drones de certaines tailles doivent être enregistrés et chaque appareil doit avoir une empreinte numérique unique pour l’identification.

L’affaire de M. Brills est la première de deux affaires impliquant des vols de drones illégaux présumés trop près de l’aéroport pour être portée devant les tribunaux récemment.

Dans le cadre d’une poursuite sans rapport, Ainis Guzauskus (41 ans), de Ridgewood Close, Swords, Dublin, a été inculpé en vertu de l’article 43 de la loi de 1988 sur la navigation et les transports aériens.

L’infraction présumée provoque sciemment une fausse alerte en faisant voler un système aérien sans pilote (drone) dans la zone critique de l’aéroport de Dublin à Naul Road, ce qui a interféré avec le fonctionnement d’un aérodrome le 2 juillet 2022.

Il n’a pas indiqué de plaidoyer et sera de retour devant le tribunal la semaine prochaine.

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