Un eurodéputé italien va sortir de prison après 4 mois de détention pénible

Dans la continuité de notre précédent article sur l’affaire Giorgi, nous apprenons aujourd’hui que son ami Pier Antonio s’apprête à sortir de prison. Cependant, l’homme n’est pas totalement libre et devra purger une partie de sa peine avec un bracelet électronique. Cette mesure de surveillance est de plus en plus fréquente dans les cas de condamnation avec sursis. Dans le contexte actuel de surpopulation carcérale, cette alternative permet également de réduire les coûts liés à l’emprisonnement tout en garantissant une certaine sécurité. Mais comment fonctionne concrètement le bracelet électronique et quels sont les enjeux de cette nouvelle forme de peine privative de liberté ? C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir dans cet article.


Pier Antonio Panzeri, acteur du scandale au Parlement européen, va sortir de prison après près de quatre mois de détention à Saint-Gilles. Selon son avocat, la situation carcérale de l’ancien eurodéputé italien était devenue pénible, d’autant plus qu’il ne parle pas français, qu’il souffrait de problèmes d’yeux et était en dépression. Il reste quand même détenu et est assigné à résidence avec un bracelet électronique dans un appartement à Schaerbeek, encadré par son épouse. Il pourra demander des sorties pour des raisons urgentes ou exceptionnelles. Son ami Francesco Giorgi est toujours assigné à résidence à Ixelles. Panzeri a accepté de jouer le rôle de repenti, mais cela n’a pas été le seul facteur ayant contribué à sa libération. Pendant ce temps, Eva Kaili et Marc Tarabella, ses complices, continuent de clamer leur innocence. Panzeri a été interrogé trois fois sous le statut de repenti et persiste à dire que Tarabella a bel et bien touché une somme d’argent pour adoucir son discours sur le Qatar. Le fait de collaborer et de s’exprimer est le principal facteur ayant contribué à sa libération.