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Udinese et Gotti : pas de défi en tant qu’ex

Udinese et Gotti : pas de défi en tant qu’ex

Après Cioffi, Gotti. Aucun des deux derniers entraîneurs qui ont dirigé l’Udinese au cours des trois dernières saisons n’a eu l’occasion de revenir au stade du Frioul avec les chaussures du premier.

Tous deux ont été limogés : le premier en début de saison (la défaite fatale à Salerne qui a suivi immédiatement celle contre l’Udinese), le second en début de semaine dernière avec l’entraîneur sportif Gianni Brignardello et son adjoint Stefano Daniel.

DEUX FACTIONS

Il y a ceux qui ont brodé dessus en faisant aussi une ironie facile sur le sort des deux ex, et ceux qui ne cachent pas leur mécontentement pour un épilogue qu’ils ne méritaient pas.

Ce n’est pas une nouvelle que les deux se soient mal quittés avec l’Udinese, notamment Cioffi accusé de “haute trahison” pour ne pas avoir voulu renouveler – à des conditions que l’intéressé a toujours jugées trop basses d’un point de vue économique et au-delà – le contrat avec les Pozzos qui, six mois plus tôt, lui avaient offert un banc de Serie A pour succéder à Gotti.

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Le discours du désormais ancien entraîneur de La Spezia est différent. Après une saison et demie de hauts et de bas, mais aussi avec une équipe décidément peu compétitive (jouer tout le deuxième tour avec Llorente et Okaka comme les seuls attaquants n’est pas le meilleur de la vie), les deux équipes avaient décidé d’avancer sans être trop convaincu. Et de fait en décembre voici une dispense presque physiologique.

GINO ET LES AUTRES

Gotti, ce n’est pas un mystère, était estimé par Gino Pozzo, encore moins par les autres membres du club : ils n’aimaient pas son calme, sa sérénité.

Trop de “sphinx”, mieux vaut un hurleur, celui qui se fait entendre. Ses admirateurs, en revanche, soutiennent que son travail n’a jamais été jugé car il n’a jamais été mis en mesure d’opérer dans la sérénité et avec la confiance de tous les propriétaires.

La plupart des acclamations étaient avec lui et lui ont fait savoir quand il l’a croisé dans la rue. Gotti, en tant que personne intelligente qu’il était, avait bien compris dans quel genre de place il s’était retrouvé et ce n’était pas un hasard si quelques jours après son exemption, il avait acheté une page du Messaggero Veneto pour remercier les Frioulans.

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Un message articulé, fort et sincère qui n’a pas été apprécié dans la société. Ses détracteurs l’avaient accusé de proxénétisme, de faire des erreurs ou du moins d’exagérer et d’aller au-delà des lignes.

NOMBRES

Ensuite, comme toujours, dans toutes les activités et dans toutes les professions, les faits comptent. Gotti a siégé 87 fois sur le banc de l’Udinese : 25 victoires, autant de nuls et 37 défaites.

Un peu trop, je dois dire, surtout à la fin de la deuxième saison. La moyenne des points était de 1,15, salaire minimum, salut étroit ou plus.

Avec lui, cependant, il faut le rappeler, De Paul a grandi de façon exponentielle en arrivant dans l’équipe nationale ; Fofana lui-même a explosé dans les premiers mois de sa gestion.

Après un premier tour, il a remis un maillot de départ à Molina. Bref, l’Udinese a aussi gagné quelque chose grâce à lui.

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