Dizaines de personnalités du monde aujourd’hui appelé publiquement il est garanti qu’une expérience telle que celle de la thésaurisation des vaccins ne se reproduira pas qu’il y avait pendant la pandémie de covid et il est légalement établi que les intérêts économiques privés ne peuvent pas être au-dessus de ceux de la société.
Dans un appel qu’ils ont lancé coïncidant avec la trois ans depuis le Organisation mondiale de la SANTE (OMS) a reconnu que le monde faisait face à première pandémie en cent ansles dirigeants appellent les gouvernements à établir dans un futur traité international sur les pandémies les droits de brevet sont suspendus si une situation similaire se répète.
Cela permettrait de prioriser les fournitures médicales – qu’il s’agisse de tests de diagnostic, de médicaments, de vaccins ou autres – là où elles sont le plus nécessaires et pas seulement là où il y a des ressources pour les acheter.
Un traité international sur les pandémies est en pleine négociation par les États membres de l’OMS en vue de son approbation en mai 2024.
Cependant, les consultations entre gouvernements sont difficiles et il n’y a pour l’instant aucun moyen de concilier les positions des pays qui défendent les droits de propriété intellectuelle avant tout (à travers les brevets) et ceux qui réclament une approche moins discriminatoire et plus centrée sur l’être humain.
“Plus jamais la vie des habitants des pays riches ne devrait être privilégiée par rapport à celle des habitants des pays du Sud (monde en développement). Plus jamais la science développée avec l’argent public ne devrait être bloquée derrière des monopoles privés”, indique la lettre.
Il est signé par d’anciens présidents, d’anciens premiers ministres, des lauréats du prix Nobel, des universitaires, des diplomates, des chefs religieux et d’anciens chefs d’organisations internationales, dont le président du Timor oriental, José Manuel Ramos-Hortaprix Nobel de la paix 1996, ainsi que d’anciens dirigeants de plus de 40 pays.
Ancien secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon il fait également partie des signataires, aux côtés de divers directeurs et anciens directeurs d’agences des Nations Unies.
La lettre et la participation de toutes les personnalités signataires ont été coordonnées par Alliance populaire pour les vaccinsune coalition d’ONG qui œuvre pour l’équité dans l’accès aux vaccins et autres fournitures médicales.
Les signataires de la lettre ouverte rappellent qu’au plus fort de la pandémie et alors que les vaccins devenaient disponibles, au lieu de les distribuer en fonction des besoins “les pharmaceutiques les vendaient aux pays riches”malgré le fait qu’ils avaient publiquement promis de ne pas demander de prestations tant que l’urgence sanitaire se poursuivrait.
Ceci malgré le fait que divers gouvernements, notamment en Europe et en Amérique du Nord, ont largement financé la recherche sur les vaccins par des laboratoires privés.
Inégalité dans la distribution des vaccins empêché 1,3 million de décès d’être évités (ou un toutes les 24 secondes) au cours de la première année de la pandémie.
COVID a été la cause directe de près de 7 millions de décèsselon une étude scientifique publiée en 2022 dans la revue Nature.
La lettre appelle également les gouvernements à accepter lever les barrières de la propriété intellectuelle dans le domaine de la santé publique dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), où en juin dernier les pays sont parvenus à un accord minimum qui a mécontenté les représentants de la société civile.
Cet accord permettait uniquement la levée des restrictions sur les exportations de vaccins anti-COVID produits par un pays sous forme de génériques, en sautant les brevets, mais excluait les tests et les médicaments (une demande des pays à faible revenu).
Pour ces deux derniers types de produits, un délai de six mois avait été fixé pour trancher, mais celui-ci a expiré en décembre dernier et a été prolongé sans date définie.
(Avec les informations de l’EFE)
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