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Thierry Marx demande à être reçu par la première ministre pour discuter du maintien de l’utilisation des titres-restaurant aux produits alimentaires

Thierry Marx demande à être reçu par la première ministre pour discuter du maintien de l’utilisation des titres-restaurant aux produits alimentaires

Le chef étoilé Thierry Marx, président de l’Umih, le principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration. EMMANUEL DUNAND / AFP

Le chef étoilé a demandé ce jeudi à être reçu par la première ministre, Élisabeth Borne, pour l’alerter sur le mécontentement des restaurateurs à la suite de la décision du gouvernement de prolonger l’utilisation du titre-restaurant aux produits alimentaires en 2024.

Le bras de fer se prolonge. Le chef étoilé Thierry Marx, président du principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration, l’Umih, demande ce jeudi à être reçu «dans les meilleurs délais» par la Première ministre Elisabeth Borne, alors que Bercy réfléchit à pérenniser la possibilité d’acheter des produits alimentaires au supermarché avec les titres-restaurant.

«Avec sa volte-face sur la prolongation de l’utilisation du titre-restaurant aux produits alimentaires, le Gouvernement envoie un très mauvais signal à notre profession», déplore-t-il. «Dans titre-restaurant, il y a ’’restaurant’’. Ce titre doit rester une aide au déjeuner des salariés ne disposant pas de restaurant d’entreprise. Il ne doit pas devenir un titre-caddie», poursuit le chef.

«Je demande à être reçu dans les meilleurs délais par la Première ministre pour lui faire part de notre incompréhension, notre mécontentement et notre souhait d’un retour rapide à la situation précédant la loi de 2022», ajoute-t-il.

La loi a introduit en 2022 la possibilité d’acheter avec des titres-restaurant des produits alimentaires non directement consommables (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande, etc.) en supermarché, une dérogation qui devait prendre fin le 31 décembre 2023.

La grande distribution en profite, les restaurateurs en pâtissent

Mais face à la levée de boucliers causée par la fin du dispositif, Bercy a annoncé son souhait de le prolonger en 2024, voire de le pérenniser. «En 2023, c’est un manque à gagner de 200 millions d’euros pour nos restaurateurs», estime le chef, rappelant «qu’en 2023, la grande distribution a vu sa part de marché titre-restaurant augmenter de plus de 6%» quand «celle des restaurants diminuait de 3%».

«J’entends bien les voix qui s’expriment à propos de l’utilité de ce titre, en période d’inflation, pour faire ses courses au quotidien. L’inflation concerne tous les Français. La hausse des prix impacte aussi nos restaurateurs», indique Thierry Marx, appelant le gouvernement à «concevoir un titre alimentation ou un chèque alimentaire pour lutter contre l’inflation et aider les plus défavorisés».

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