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Théâtre des Champs-Elysées 2022-23 Review: La Périchole

Théâtre des Champs-Elysées 2022-23 Review: La Périchole

(Cette critique concerne les représentations des 13 et 14 novembre. Pest formé a été les trois de 1874version acte de l’opéra.)

Sur le papier, quelques représentations d’Offenbach “La périchole pourrait être plus excitant que cette nouvelle production au Théâtre des Champs-Elysées: Laurent Pelly est sans doute le directeur le plus compétent sur Les affaires d’Offenbach travail à l’heure actuelle; Marc Minkowski diriger Les Musjecians du Louvre est toujours un grand événement; un grand casting; et Français opéra bouffe à Paris. jehaut promesses une nuit avec tous les standards élevés des productions lyriques à Paris.

A-t-il livré sur ses promesses ? Oui et non. Peu de performances haje une meilleure synchronisation entre tous les interprètes, même l’orchestre était scénique. Cependant, Pelly n’a pas pu pleinement ponctuer certains des principaux anachronismes de l’opérette; En fait, la production a parfois empiré les chosese.

Tant d’éloges… mais

Jil y a beaucoup à louer dans cette production. Pelly a modernisé la scène, plaçant l’action non pas dans le Pérou colonial, mais pendant une dictature post-1970. La production a une esthétique vulgaire et trash. La Périchole et Piquillo sont des chanteurs de rue punk, et les rues de Lima sont occupées avec des gens festifs. La dictateur/vice-roi est un ridicule chiffre qui avecpar exemple grandeur et regards à voir salutmoi-même reflété partout: son visage est estampillé on tout, de images dans le grand air pour simple gobelets en plastique. Son palais est fait de miroirs pour refléter d’immenses portraits, et emême les costumes de la les nobles et les femmes sont couvert avec des textures en miroir. C’est tout un spectacle, et mérite d’être vu en direct. Le grand éclairage œuvre de Michel Le Borgne, notamment jen le deuxième acte, ne se traduira pas si bien en streaming vidéo—qui est un pitié, puisque cela rend les scénarios encore meilleurs.

La vulgarité de la production a cependant ses limites politiques. Le grand sociologue Siegfried Kracauer souligné combien le succès des opérettes d’Offenbach vient de la dictature de Louis Napoléon (1852-1870). Selon lui, la fin de la dictature signifiait la fin de l’opérette zénith. C’est particulièrement vrai dans le cas de « La Périchole,» dans lequel il est aisé de déceler les possibilités d’une lecture subversive du politique. Le vice-roi du Pérou, après tout, n’était pas si différent du Second Empire français. Commentdéjàla décision de Pelly de moderniser l’action au vingtièmesiècle, le Pérou pourrait manquer quelques points dans ce jeu. Ce n’est pas aussi facile maintenant comme en 1868 – ou même en 1874 –relier un pays sud-américain autoritaire à la France contemporaine. En réalité, Pellyla production semble plutôt ratifiéy la vue de un insurmontable différence entre le nord global et le sud globalcomme si le ces derniers étaient le lieu naturel où s’épanouissait l’autoritarisme.

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Il ne s’agit pas d’orientalisme pur ; un présent la mise en scène d’un opéra du XIXe siècle sera toujours ont ses anachronismes, et c’est plutôt probable à heurter certaines sensibilités. Le problème ici, néanmoins, est combien de la subversivité de la partition originale d’Offenbach (et du texte de Meihac et Halévybien sûr) se perd dans la transposition. Ce n’est pas la première fois que Pelly a a fait preuve d’aveuglement politiqueness, Pour dire le moins. Eplus tôt cette saison, le sienLakméin the Opéra-Comique était plus japonais qu’indien, avec un maquillage de théâtre Kabuki et des murs en papier blanc. Il a lui-même affirmé que c’était une manière d’endosser l’exotisme de l’œuvre de Delibes.. Ce n’est pas un question de condamner de telles approches incontrôlablemais plutôt d’essayer de comprendre la choix de mise en scène. En d’autres termes, il faut décrire les hypothèses de travail qui sont en place.

je dois dire que Antoine Perraud publié un très biencritique éclairée dans laquelle il affirme que l’on pourrait lire la mise en scène de Pelly comme une critique universelle, englobant Même le abus de pouvoir d’Emmanuel Macron. Avis sur la Le président français à part—seulement un très à gauche sortie Comme Mediapart relierait Macron à un dicton sud-américaintou-, Perraud est plus concerné avec texte d’Offenbach que avec Pelly se met en scène.

Un autre aspect que la modernisation de la mise en scène n’a pas pu aborder correctement était de savoir comment traduire le charisme de La Périchole donc c’est palpable dans cette production chanteur de rue punk. Malgré les interprètes meilleurs efforts—et tous la protagonistes physiquement aller dessus et au-delà de faire fonctionner cette performance—, il manque quelque chose à son charme et agence. Ne vous méprenez pas, La Périchole est plutôt pauvre, et semble se prostituer pour manger. Néanmoins, si c’est une chanteuse punk, on s’attendrait à un son très fort et rock et personnalité du rouleau.

Jil donne le textes nous des indices suggérant que elle est pleine d’esprit et capable de tirer les ficelles. En essayant d’expliquer son plan pour sauver Piquillo, Périchole déclare que le vice-roi est jeincapable de refuser son n’importe quoi parce que “est le sien ai toute refusé (“Je lui refuse tout”); elle chante aussissur comment les hommes stupides sommes. D’une certaine manière, toute cette énergie du texte ne voyage pas à travers la dramaturgie. Un exemple parmi tant d’autres: Au troisième acte, un ancien prisonnier, tentant de libérer Périchole, agresse sexuellement hest. Après qu’elle et Piquillo lui aient crié dessus, il s’excuses lui-même disant qu’il a été douzeje ans… La blague elle-même, maintenant obsolète, n’est pas le problème; sommes-nous censés croiretoutefois, que le punk Périchole accepterait un tel un excuse boiteuse si passivement? Une claque ne serait-elle pas plus drôle ?

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Problèmes uncôté, Pelly et de Minkowski collaboration a un dynamisme et énergie indispensables pour faireing la travail de comédie. Minkowski conduit Les Musiciens du Louvre en tempi rapide. Les musiciens de l’orchestre eux-mêmes étaient en grande synchronie avec le jeu des acteurs ; assez souvent il était évident qu’ils cherchaient à voir ce qui se passait sur scène, même de la fosse (!), ainsi comme à coordonner leur jouering aussi étroitement comme possible avec l’action. L’effet comique de l’orchestre est pleinement exploré lorsque le boléro “Les marins courbaient la tête” is joueréd et chanté (!) par l’orchestre comme un entr’acte entre la deux tableaux de l’acte final. Cela a plutôt bien fonctionné, rendant tout plus bouffe.

Grande forme scénique

Les chanteurs sont en grande forme scénique. Jhey chante en faisant acrobaties ce ne fait qu’améliorer l’effet comique. En eese lignes, une grande partie du succès de cette production doit être attribuée à Stanislas de Barbeyrac. C’est celui qui fait le plus de scènes…qui est de dire pas un peu dans ce cas. Au premier acte, il chante en faisant des pompes, en sautant, en buvant, etc. etc. Pour ceux qui connaissent sa voix, Barbeyrac possède une sonorité de baryton assez agréable dans le chant du répertoire comique, lui permettant beaucoup d’expressivité, même s’il n’est pas le plus agile des ténors. Son célèbre air (« On me proposait être infâme ») has une personnalité différente à chaque répétition de la mélodie, ce qui la rend assez peut-être le point culminant de la nuit.

En outre, Barbeyrac est à l’aise dans le rôle, rendant même ses erreurs intéressantes. Dans l’exécution du 14 novembre, il a clairement mal accordé un Sib 4 dans le finale du premier acte—naturellement, puisque il était chanter à genoux sur le haut d’un food truck. Cependant, la façon dont il a suivi ces misaventure était assez remarquable. Il a vraiment repris son souffle et a chanté, en fausset et en fermata (!), le D5 qui suit. Tout est écrit dans la partition, mais même le décalage sonnait comme s’il était prévu qu’il en soit ainsi. Le fausset embrassait l’aspect farse de cette infâme scène de mariage. C’était bien d’agir dans la service de la musique et vice-versa.

Les deux mezzo-sopranos qui modifierNate en tant que protagonistes donner performances solides. Antoinette Dennefeld a une voix plus légère avec des couleurs très distinctes dans le haut et le bas registres. Intéressantlysil has contrôle plus dynamique et vocal dans les moments physiques les plus difficiles du premier acte. Son ivre ariette (“Ah ce jener est une le faire”) c’était quelque chose, la voix et les gestes physiques complété l’un l’autre. Sa scène de lettres – peut-être l’opérac’est plus grand point culminant – n’était pas aussi dynamiquement riche qu’il aurait pu l’être, mais elle a eu une excellente performance dans l’ensemble.

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Marina Vitotti a un richer et plus sombre instrument vocal si on le compare à son pair. Elle aussi livré un très solide et des performances constantes. Surtout dans le premier acte, elle nous a fourni très beaux moments, comme son pianissimo dans “Dieu que je t‘aime’ dans la scène des lettres. Sa “voix ivre, dans le premier acte arietta, sonnait à la fois beau et comiquement efficace, dans une ligne très difficile à aborder. UNtoute la nuit longtemps, elle les incursions dansà elle voix spectacle de registre inférieurédune couleur très intéressante et un avenir prometteur dans le répertoire inférieur.

Le rôle de Don Andres est également chanté, alternerment, par Laurent Naouri et Alexandre Duhamel. C’est un peu de un rôle disgracieux qui exiges action forte, et ce n’est pas fourni avec musique particulièrement géniale. Heureusement, les deux barytons sont bien équipés avec une grande présence sur scène et une prononciation extrêmement exagérée des consonnes lors du chant—qui rendait tous les jeux de mots intéressants, même si cela empêchait la résonance dans certaines scènes. Il est quand même dommage que La partition d’Offenbach offre peu de une vitrine pour la musicalité de Naouri et Duhamelet leurs nombreuses capacités…

Le casting de soutien est très efficace lorsqu’il agit, et Pelly est assez bon dans la chorégraphie de leur les apparences sur scène. Le trio des cousines/nobles, composé de Chloé Briot, Allix le Saux, and Eléonore Pancrazi, sont particulièrement efficaces pour changer de costumes et de physique entre les deux rôles que chacun d’eux joue. Le Chœur de l’Opéra de Bordeaux fonctionne assez bien en faisant un son sonore avec beaucoup d’efforts en chantant les consonnes. Eux aussi étaient gardé très actif physiquement suivreing La mise en scène frénétique de Pelly.

Malgré ses problèmes politiques et esthétiques, la mise en scène de Pelly et de Mikowski la direction musicale est une vitrine de grands raffinement. Dans le maniement de « La Périchole » d’Offenbach,” sa forte distribution—“Distribution d’attente », comme disent les Français, aide beaucoup. Néanmoins, dans une note personnelle et finale, « La Périchole » est plus agréable si l’auditeur aime l’opérette en tant que genre,je peut-être pas le cas pour ce critique mortel.

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