Une nouvelle controverse s’est développée aux États-Unis : la viande “woke”. Ron DeSantis s’oppose à cette tendance, tout comme d’autres républicains partisans de la viande traditionnelle.
Le terme “woke” implique une dimension politique dans un sujet qui ne l’est pas intrinsèquement. Il s’agit ici de viande cultivée en laboratoire, aussi appelée viande de culture ou viande cellulaire, distincte de la viande végétale.
Cette viande est considérée par ses défenseurs comme l’aliment de l’avenir : issue de cellules animales placées dans de vastes bioréacteurs pour favoriser leur croissance. Le produit final imite l’odeur, le goût et la texture du bœuf, du poulet ou du saumon, entre autres.
Aux États-Unis, cette industrie est encore émergente. En 2023, le ministère de l’Agriculture a autorisé la production et la vente de poulet cellulaire par deux entreprises. Certains restaurants de San Francisco et de Washington ont proposé ces produits à leurs clients pendant un certain temps.
C’était un premier pas vers la commercialisation d’autres viandes cultivées en laboratoire, avec pour objectif de les rendre accessibles dans les supermarchés et restaurants.
Les partisans de la viande cultivée en laboratoire soulignent divers avantages, notamment pour la santé humaine (réduction du risque de contamination bactérienne), le bien-être animal (moins d’abattages massifs) et l’environnement (moins de pollution agricole et d’émissions de gaz à effet de serre).
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