Il y a un changement dans l’attitude des gouvernements étrangers envers Israël. Historiquement, les pays musulmans ont critiqué Israël en public, mais certains comme l’Égypte ou la Jordanie ont établi des relations par nécessité pratique. Cependant, les États-Unis et leurs alliés ont maintenu des relations amicales avec Israël depuis longtemps. La guerre de Gaza est en train de modifier cet équilibre diplomatique, laissant Israël de plus en plus isolé avec seulement le soutien des États-Unis, un soutien de plus en plus fragile.
La guerre de Gaza n’est pas la cause de ce changement de soutien envers Israël. C’est plutôt le comportement douteux d’Israël qui alimente cet isolement. Des événements récents, comme une distribution de nourriture devenue meurtrière, ont suscité des condamnations internationales. Les gouvernements français et allemands ont demandé une enquête internationale, le gouvernement chinois a condamné les événements, et le Secrétaire des Nations Unies a appelé les États-Unis à cesser de mettre leur veto.
Israël refuse la formation d’un État palestinien, continue la colonisation illégale en Cisjordanie, maintient un apartheid contre les Palestiniens et risque une condamnation pour génocide. Cette situation met Israël en danger, alors que la puissance des États-Unis diminue chaque année.
Des solutions existent pour une cohabitation paisible entre Palestiniens et Israéliens, mais les fondamentalistes religieux alimentent les divisions. La religion est devenue un obstacle majeur à la réconciliation, et un facteur de guerre entre les deux peuples.
Les États-Unis pourraient lever leur veto au Conseil de sécurité et sanctionner Israël en cas de refus de créer un État palestinien, mais cela nécessiterait de lutter contre les extrémismes religieux. Peu d’États sont prêts à le faire, y compris les Américains, les Israéliens et les Palestiniens.
