Test de la Polar Vantage V3 : entre innovations et limites

La sortie de la Polar Vantage V3 a suscité beaucoup de curiosité à la fin d’octobre. Pour la première fois, Polar proposait une montre avec à la fois la cartographie et un écran Amoled très lumineux. Une double première pour la marque, qui promettait simplement la meilleure montre de son histoire.

Avec un prix de 599 euros, nous avions hâte de tester ce modèle afin de mieux comprendre son positionnement, ses qualités ainsi que ses défauts. Le positionnement de la Vantage V3 ne viendra pas faire trop d’ombre à l’offre outdoor de Garmin, ni, dans une moindre mesure, à celle de Coros ou Suunto, en raison de ses caractéristiques qui en font une montre taillée pour une approche structurée de l’entraînement, surtout pour une pratique sur route. Au niveau du regard et de la prise en main, la montre reste dans la tradition de la marque, avec une montre légère et une logique de fonctionnement identique.

Le positionnement tarifaire à 599 euros pose néanmoins question par rapport à la concurrence. L’écran Amoled apporte un énorme plus à la lisibilité d’une montre running, tout en renforçant son look. L’écran de la Vantage V3 (tactile) est agréable et lisible en toutes circonstances. Seul bémol, le verre en Gorilla Glass présente un bord en arrondi qui semble exposé aux rayures.

En ce qui concerne la cartographie, elle est visuellement réussie mais présente quelques lacunes notamment dans la représentation des sentiers dans les bois. Pour ce qui est de l’autonomie, elle est variable selon l’usage que vous avez avec votre montre, allant de 15 à 140 heures. Enfin, la Polar Vantage V3 est la meilleure montre sortie à ce jour par la marque, avec un énorme pas en avant dans les analyses de données de santé et d’entraînement.
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