Pendant un an, elle a vu plusieurs spécialistes sans succès pour essayer de se remettre de ses traumatismes. Elle a avoué elle-même que « chaque fois qu’elle pense aller mieux », elle retombe « toujours plus bas ».
Pour la première fois depuis l’accident de la route impliquant l’humoriste Pierre Palmade, Mila, « dévorée par le chagrin » témoigne de son deuil « interminable » auprès de nos confrères de CMR .
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« Ma fille a été tuée »
Lors de l’accident, la femme de 27 ans était enceinte d’une petite fille de six mois, décédée in utero à la suite du choc de la collision. Un an plus tard, dans son appartement en banlieue parisienne, Mila traîne désormais « le souvenir de celle qui devrait être son premier enfant ». « Je ne peux toujours pas me résoudre à bouger les meubles et tout ce que j’avais préparé en prévision de la naissance », explique la jeune femme à CMR.
Hantée par les flash-back de l’accident, « qui rendent son deuil presque impossible », Mila critique également l’expertise médicale qui a conclu que son bébé était mort in utero, avant l’accouchement d’urgence à l’hôpital. Une conclusion qui pourrait amener la justice à ne retenir que la qualification de « blessures involontaires » à l’encontre de Pierre Palmade.
« C’est un traumatisme de plus, dénonce la jeune femme. Ma fille a été tuée, elle serait née si cet accident n’avait pas eu lieu ».
De nombreuses séquelles physiques
Pour se remettre de ses traumatismes, Mila voit aujourd’hui plusieurs spécialistes. Médecins, kinésithérapeutes, psychologues… Quand elle ne cherche pas à trouver – enfin – le sommeil, la jeune femme est confrontée à un quotidien marqué par des rendez-vous médicaux.
« Chaque fois que je pense aller mieux, je replonge toujours plus bas », déplore celle qui n’a toujours pas pu reprendre le travail.
Outre les traumatismes psychiques, Mila souffre également de nombreuses séquelles physiques. « Après le choc de la collision, elle a notamment subi un décollement de l’omoplate qui l’empêche toujours de marcher normalement », peut-on lire dans les colonnes de CMR.
Mais la jeune femme ne veut pas « être regardée avec pitié » et espère maintenant « faire condamner celui qui a détruit son avenir ».
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