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Témoignage du père de l’assaillant de lycée d’Arras : “Je ne comprends pas ses actes et les condamne”

Témoignage du père de l’assaillant de lycée d’Arras : “Je ne comprends pas ses actes et les condamne”

DOCUMENT BFMTV – Le père du meurtrier de Dominique Bernard au lycée d’Arras s’exprime pour la première fois. Il affirme ne pas “comprendre” les faits et considère l’acte de son fils comme “inacceptable”.

Interrogé par BFMTV, Iakub Mogouchkov, le père du meurtrier de l’enseignant du lycée d’Arras le vendredi 13 octobre, réagit aux actes commis par son fils en déclarant : “Bien sûr, je condamne. J’ai été choqué (…). C’est très difficile à comprendre”.

“Trois causes essentielles”

“Aujourd’hui, ce qu’il a fait, c’est inacceptable. Il m’a causé plus de problèmes. Je suis le premier choqué, je n’arrive pas à comprendre”, poursuit Iakub Mogouchkov dans son témoignage à BFMTV.

Le père de famille identifie “trois causes essentielles” dans l’action perpétrée par son fils. “La première, c’est son état mental qui est totalement anormal. Mon fils aîné m’avait prévenu il y a 1 ou 2 mois en disant : ‘Il ne faut pas laisser Mohammed avec sa mère dans son appartement’.”

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Iakub Mogouchkov affirme ensuite que son fils avait constamment des conflits avec sa mère. “L’élément déclencheur, c’est sa mère”, déclare-t-il. Comme troisième élément, l’homme évoque “la politique française contre l’islam”.

“Tout le monde sait que la politique menée par la France est clairement contre l’Islam. Toujours interdire au nom de la liberté. Interdire. Interdire. Tous mes problèmes avec ma famille, c’est qu’on a essayé… Et je suis pratiquant. Je ne suis pas extrémiste, radical. Je suis pratiquant.”

Quelles mesures l’exécutif prend-il contre les fichés radicalisés expulsables?

Le père de famille, expulsé de France en 2018 pour radicalisation et fiché S, ajoute qu’il a déjà été convoqué à l’école en raison des propos tenus par ses fils envers un enseignant. “Mais comme je l’ai toujours dit, ce sont des garçons, il ne faut pas les provoquer !”

L’homme affirme qu’il est prêt à répondre à la justice française suite aux actes commis par son fils. Cependant, il craint d’être “expulsé vers la Russie”. “J’attends. Un jour, ils viendront me chercher”, conclut-il dans son témoignage à BFMTV.

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