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Lors de l’émission “De Tafel van Gert” à la télévision flamande, Vincent Van Quickenborne a témoigné des abus commis par un prêtre dans l’internat où il séjournait pendant ses études secondaires dans une “école réputée de Gand”.
“Lorsqu’un garçon était malade, avait mal à la tête par exemple, le prêtre venait dans sa chambre et lui demandait de baisser son pantalon. Puis il regardait”, a raconté l’ancien ministre. “Tous les jeunes de l’internat ont vécu cela”, a affirmé Vincent Van Quickenborne, avant d’admettre plus tard qu’il avait lui-même été victime des actes du prêtre. “J’en ai moi-même fait l’expérience. C’est lui qui regardait. Ce sont des faits graves. Les garçons en ont parlé entre eux, mais cela n’a pas été signalé à l’époque”.
Il n’avait jamais auparavant raconté cette histoire. “Pourquoi ? Parce que les souffrances infligées à d’autres personnes, comme dans le reportage ‘Godforsaken’, étaient bien plus grandes”, a-t-il ajouté.
Selon Van Quickenborne, le prêtre en question serait décédé depuis. Cependant, le nom de cet homme apparaît également dans les dossiers de Rik Devillé, le prêtre qui aide les survivants d’abus sexuels au sein de l’Église depuis des décennies.
“J’espère que cela ne se reproduira plus maintenant. Il n’y a plus de prêtres non plus, donc cela ne se reproduira probablement plus”, a ajouté M. Van Quickenborne.
