Le nombre croissant de travailleurs indépendants dans – entre autres – la garde d’enfants est un sujet brûlant. Selon De Telegraaf, le nombre de travailleurs indépendants aux Pays-Bas est passé à près de 1,5 million cette année. Cette année seulement, selon les chiffres de la Chambre de commerce, il y avait encore 54 000 indépendants sans salariés. Les inquiétudes concernant cette évolution grandissent.
La préoccupation concerne principalement les secteurs de l’éducation, de la garde d’enfants et des soins. Le télégraphe écrit: «Les employeurs des soins de santé, de la garde d’enfants et de l’éducation paient des centaines de millions de dollars supplémentaires pour compléter leurs horaires en raison des importantes pénuries de personnel. Pourtant, les politiciens n’interviennent pas.
Serrures ouvertes
Emmeline Bijlsma, présidente de la Child Care Branch Organization, parle longuement dans l’article. Elle dit à ce sujet: «Tant que le gouvernement ne vérifie pas les faux indépendants, les vannes sont ouvertes. Dans les grandes villes, le tarif d’un employé pédagogique indépendant tourne désormais autour de 50 € de l’heure. Si une crèche est vraiment montée, alors une des plateformes d’indépendants demande parfois presque le double. Cela augmente également les coûts pour les parents. Ils doivent payer une contribution personnelle pour la garde des enfants qui est plus chère que le taux fiscal maximum fixé par le gouvernement.
Les parents souffrent
Bijlsma poursuit dans l’article : « Nous sommes face à un dilemme diabolique. Si nous commençons à payer ce genre de taux horaires, certains parents, y compris nos propres employés, ne pourront bientôt plus payer la garde de leurs enfants. Mais l’alternative est que nous devons appeler les parents de temps en temps pour que leur enfant ne puisse pas venir nous voir. Bijlsma songe à provoquer un procès. Car tous ces indépendants sont-ils réellement des entrepreneurs ?
Mauvais pour la qualité et financièrement injuste
Le télégraphe signale également que certaines organisations de garde d’enfants n’embauchent pas d’employés qui quittent leur emploi pour devenir travailleurs autonomes par colère. Berend Botje en Hollande du Nord, une organisation de garde d’enfants avec 70 succursales, va encore plus loin. Elle refuse par principe de travailler avec des indépendants. C’est mauvais pour la qualité. Ils ne parlent pas aux parents et ne connaissent pas bien les enfants », explique la réalisatrice Gaby Alberts Le télégraphe.
Alberts pense également que ce n’est pas juste financièrement. “Ils font moins d’un quart de travail que les employés permanents, mais sont mieux payés.” Elle qualifie d’injustifié l’argument selon lequel le personnel permanent de garde d’enfants ne gagne pas bien et que les gens veulent travailler de manière plus flexible. « Notre secteur rapporte aussi bien que les autres métiers du MBO. Et toutes les grandes entreprises de garde d’enfants ont un pool de remplacement.
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