Tales of the Walking Dead est une version rafraîchissante des zombies

Comme l’original Les morts qui marchent se prépare pour sa 11e et dernière saison à partir du 2 octobre, les fans ont été inondés d’annonces de retombées nouvelles et à venir pour maintenir la franchise en vie. La plus récente est la série d’anthologies en six épisodes Contes des morts-vivants. Ce qui est le plus surprenant dans cette série, qui a diffusé sa première saison en six épisodes sur AMC de la mi-août à la fin septembre, c’est que, contrairement à d’autres comme Craindre le mort-vivant et Walking Dead: Monde au-delà, vous n’avez pas besoin de regarder l’original pour vraiment apprécier le spectacle et comprendre ce qui se passe. Ce sont des histoires autonomes et compartimentées sans continuité ni croisements avec l’original au-delà de l’état dystopique du monde… et de l’équipe derrière.

Comme l’autre Les morts ambulants série, les morts-vivants errent dans les rues, cherchant à assouvir leur appétit vorace de chair humaine. Mais les personnages et les histoires sont complètement uniques non seulement du spectacle principal, mais aussi les uns des autres. Chaque épisode a sa propre apparence et sa propre sensation, s’inscrivant dans différents genres qui vous feront rire, pleurer, grimacer et sauter de votre siège. Comme il n’y a pas de connexions, vous pouvez également les regarder dans n’importe quel ordre.

Plusieurs genres sont explorés

Chaque épisode présente un seul ou une paire de protagonistes, chacun d’eux finissant par faire une révélation spécifique sur lui-même. Vous trouverez toujours les zombies habituels, le gore et les conditions extrêmes testant les compétences de survie. Mais le spectacle va beaucoup plus loin et le fait de manière à plier les genres qui font Contes des morts-vivants différent de tout ce que vous avez pu voir à la télévision auparavant.

Les morts qui marchent et ses retombées initiales ont été axées sur la survie et la lutte contre les ennemis, humains et morts-vivants. Inversement, certains des épisodes de Contes des morts-vivants fournir un ton plus léger et plus comique qui n’a pas été exploré auparavant au-delà de l’étrange blague sarcastique de Glenn ou de la plaisanterie sarcastique de Negan. Plusieurs sous-genres sont également magnifiquement tissés dans chaque épisode axé sur les personnages, ils servent donc comme des mini-films.

« Evie/Joe » (comédie entre copains)

Le premier épisode “Evie / Joe” se présente comme un film de copains policiers, avec Joe (Terry Crews) rencontrant Evie (Olivia Munn) par hasard. Malgré une première rencontre violente et des points de vue différents sur la vie, les deux s’aventurent ensemble à contrecœur pour un road trip, chantant des airs country alors qu’ils roulent sur l’autoroute pour atteindre une destination lointaine.

L’épisode change de ton à la fin, cependant, alors que l’histoire prend une ambiance de film d’horreur slasher ringard pour revenir à quelque chose de plus proche d’une anti-rom-com tordue.

« Blair/Gina » (comédie en boucle temporelle)

Passant à l’épisode 2, alors que la situation sous-jacente est désastreuse avec Blair (Parker Posey) et Gina (Jillian Bell) dans “Blair/Gina”, il y a des moments qui rappellent des comédies dirigées par des femmes comme Demoiselles d’honneur combiné avec des dessins animés classiques comme Coureur de route. Le couple fait face à la mort à maintes reprises, essayant désespérément de mettre fin à une boucle temporelle frustrante qui se termine toujours par leur disparition brutale. Tu auras jour de la marmotte se rencontre Espace de bureau vibre avec celui-ci.

“Dee” (Drame familial)

Cependant, tous les épisodes n’injectent pas de comédie: l’épisode 3, mettant en vedette la trame de fond d’Alpha (Samantha Morton, à l’origine du rôle dans la série principale) appelé «Dee», est déchirant, dévastateur et émouvant. Il revient à un look, une sensation et un ton auxquels les fans de la franchise sont habitués.

Il y a une nouvelle perspective sur un personnage que les fans ont appris à connaître et à détester, en voyant la personne qu’elle était avant de devenir le chef vicieux des Whisperers. Même sans la connaître comme Alpha, cependant, c’est une histoire mère-fille convaincante sur les relations fracturées, la disparité des classes et la santé mentale.

“Amy/Dr. Everett » (Documentaire sur la nature)

Vous aurez une sensation très différente dans le quatrième épisode, “Amy/Dr. Everett », suivant le reclus Dr. Everett (Anthony Edwards) alors qu’il marche péniblement à travers le désert, documentant et recherchant ses découvertes sur «l’homo mortuus», son nom pour les marcheurs. Enfilant sa veste en peau de marcheur, c’est un épisode qui se présente d’abord comme un documentaire animalier d’aventure survivaliste.

Pour lui, tout est une question de science et une occasion de faire des recherches et d’apprendre. Lorsqu’il rencontre une jeune femme effervescente nommée Amy (Poppy Liu) avec une soif de beauté dans la vie, la nature et la connexion humaine, cependant, elle teste sa patience en l’exhortant à remettre en question sa vision et ce qui compte vraiment.

“Davon” (thriller psychologique)

L’ambiance passe ensuite à un terrifiant thriller néo-noir/psychologique dans À partir de ce. Souffrant d’une blessure à la tête débilitante et d’une jambe amputée, Davon (Jessie T. Usher) ne se souvient de rien avant son accident ni ne secoue ses hallucinations et un fantôme mort-vivant qui ne cesse de le traiter de meurtrier. Il y a des éléments de sacrifice rituel, de cultes et même des nuances politiques qui touchent aux tensions raciales et aux mentalités de troupeau.

“La Femme” (Horreur)

Dans “La Dona”, l’aspect et la sensation collent au terrifiant pour ressembler étroitement au style d’un film d’horreur traditionnel. Un jeune couple, Idalia (Daniella Pineda) et Eric (Danny Ramirez) sont effectivement pris au piège dans une maison hantée des horreurs. Vous obtiendrez des bosses satisfaisantes dans la nuit alors que le couple est tourmenté par des fantômes et des événements étranges et surnaturels, tous faisant partie de la gestion des répercussions morales des décisions difficiles qu’ils ont prises pour les amener à ce point.

Le caractère d’anthologie de Contes des morts-vivants fait fonctionner ce va-et-vient. Les histoires ne se sentent jamais disjointes car chacune a son propre début, milieu et fin qui résume parfaitement les choses dans l’heure. Dans certains cas, cela vous donne envie de plus. Avec l’épisode centré sur Alpha “Dee”, les fans sont curieux des événements entre la première rencontre d’Alpha avec les Whisperers et la prise de contrôle du groupe. Le dernier épisode, “La Dona”, se termine d’une manière qui donne envie aux fans d’en savoir plus sur la trame de fond du mystérieux propriétaire.

Dans l’ensemble, cependant, chaque épisode se termine de manière satisfaisante. Les critiques sont d’accordappelant les histoires uniques un ajout “intéressant” au “bien foulé” Les morts ambulants dystopie” et qualifiant les épisodes de “divertissants” et de “bizarres”.

Il y a aussi quelque chose pour les fans de Walking Dead

Alors que Contes des morts-vivants plaira à tous ceux qui s’intéressent à la narration unique et intelligente dans le genre dramatique dystopique, pur et dur Les morts ambulants les fans sont récompensés par quelques friandises qu’ils apprécieront également. “Dee” donne un aperçu plus approfondi du traumatisme que Lydia a enduré en tant que petite fille et quelques informations sur Alpha et sa vie avant de rejoindre les Whisperers. Il y a aussi une révélation de l’origine de The Whisperers et comment Alpha en est venu à faire partie (et à quel point les enjeux étaient élevés avant elle).

Un autre œuf de Pâques amusant: les téléspectateurs aux yeux vifs remarqueront dans “Davon” que lorsque le personnage principal tient une photo de sa famille, il a une carte avec “PPP” écrit dessus dans son portefeuille. Il est identique à celui que Heath avait avant sa mystérieuse disparition sur Les morts qui marchent. Le rappel subtil pourrait s’avérer avoir un sens à un moment donné dans une (ou plusieurs) des nombreuses retombées à venir.

Ce que vous pouvez attendre de Tales of the Walking Dead

Les personnages de cette série peuvent désigner les cadavres ambulants par leurs propres noms créatifs : homo mortuus, chompers, toe tags, somnambules et sonambulo (qui se traduit par somnambule). Mais ce sont tous les mêmes marcheurs que les fans ont appris à connaître et à craindre Les morts qui marchent univers. Tout comme dans la série originale, les zombies ne sont pas les plus grandes menaces pour les humains : c’est leur propre nature humaine et leurs démons personnels qui constituent le plus grand obstacle à la survie.

Vous constaterez qu’au cœur de chaque épisode se trouvent les relations, des nouvelles amitiés aux relations amoureuses mises à l’épreuve, trouver la fermeture et dire au revoir, explorer les liens familiaux et les couples étranges. Un thème primordial est l’importance d’avoir à vos côtés des personnes de confiance, en particulier dans une situation comme l’apocalypse. Il est possible d’y aller seul, mais c’est beaucoup plus gratifiant d’avoir quelque chose ou quelqu’un pour qui se battre.

Contes des morts-vivants est une merveilleuse façon d’honorer une franchise qui refuse de mourir. Les producteurs, les écrivains et les showrunners explorent tous les angles imaginables, les jettent contre le mur et voient ce qui colle. Ce spin-off insuffle une nouvelle vie aux histoires potentiellement obsolètes, non seulement en introduisant de nouveaux personnages, mais en racontant les histoires elles-mêmes de manière non formelle, créative et passionnante.

La meilleure partie est que Contes des morts-vivants s’adresse autant aux fans de longue date qu’à ceux qui découvrent complètement Les morts qui marchent monde.

Les six épisodes de Contes des morts-vivants sont actuellement disponibles en streaming sur AMC+.

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