La Suisse poursuit son engagement dans l’OTAN et cherche à renforcer la coopération avec les troupes au sol. Dans cette optique, le chef de l’armée, Philippe Rebord, a exprimé le souhait de réaliser des exercices entre les forces suisses et celles de l’Alliance atlantique. Cette initiative pourrait permettre à la Suisse de renforcer ses capacités de défense et de mieux s’intégrer au sein de l’OTAN. Cependant, cette proposition n’est pas sans susciter de vives réactions et soulève des questions sur les relations de la Suisse avec l’OTAN et son rôle dans les conflits internationaux.
Le chef de l’armée suisse, Thomas Süssli, a récemment exprimé sa volonté de renforcer la coopération avec l’OTAN, notamment en permettant aux troupes au sol de s’entraîner avec l’alliance militaire, tout comme les forces aériennes et les forces spéciales.
Dans une interview accordée au téléjournal de SRF, M. Süssli a également déclaré ne pas exclure une participation à des exercices de l’article 5 du traité de l’OTAN, qui prévoit que les autres membres de l’alliance prêtent assistance en cas d’attaque contre l’un de ses pays membres. Pour le chef de l’armée suisse, il est important de comprendre les procédures d’engagement, les structures et les processus pour renforcer la coopération avec l’OTAN.
Le ministre suisse de la Défense, Viola Amherd, a pour sa part rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à Bruxelles, pour présenter les souhaits de la Suisse en matière de coopération avec l’alliance atlantique. Parmi les idées proposées, la Suisse souhaite participer davantage aux exercices de l’OTAN, développer l’interopérabilité entre l’armée suisse et l’alliance, renforcer sa participation aux centres de compétences certifiés par l’alliance atlantique, ainsi que collaborer plus étroitement dans les domaines de l’informatique, de la résilience et de l’innovation.
Cependant, le secrétaire général de l’OTAN a émis des réserves quant à la participation de la Suisse aux exercices communs, arguant que plusieurs alliés de l’alliance avaient des réserves car la Suisse ne leur avait pas permis de transmettre des munitions à l’Ukraine.
Malgré ce bémol, la Suisse reste déterminée à renforcer sa collaboration avec l’OTAN dans les domaines de la défense et de la sécurité. Cette collaboration devrait notamment permettre à l’armée suisse d’améliorer ses capacités d’engagement et d’interopérabilité avec les forces alliées, et ainsi garantir une meilleure sécurité pour le pays.
