2023-11-26 18:23:38
Le Socio-Economic Rights and Accountability Project a exhorté la Banque mondiale à suspendre ses prêts aux 36 États du Nigeria, citant des allégations de mauvaise gestion des fonds publics.
Le Bureau national des statistiques a révélé que chaque Nigérian a une dette de 396 376,19 nairas. La dette publique totale du Nigeria a bondi de 75,27 pour cent, atteignant 87,38 To au deuxième trimestre 2023.
SERAP, dans une lettre, a appelé la Banque mondiale à enquêter sur les dépenses des gouverneurs des États, plaidant pour la suspension des prêts si des preuves de mauvaise gestion faisaient surface.
Le groupe cherche également à geler les nouvelles demandes de prêt jusqu’à ce que les États expliquent de manière transparente l’utilisation précédente des fonds.
Le directeur adjoint du SERAP, Kolawole Oluwadare, a lancé cet appel dimanche.
Elle a également demandé au prêteur mondial de « suspendre toute demande de prêt et tout autre financement auprès des 36 États jusqu’à ce que ces États puissent expliquer de manière satisfaisante les détails des dépenses de prêts et autres facilités obtenues de la Banque et de ses partenaires ».
“La Banque mondiale et ses partenaires ne peuvent pas continuer à accorder des prêts et autres financements à ces États où il existe des allégations crédibles de mauvaise gestion ou de détournement de fonds publics”, indique le communiqué.
« Nous sommes préoccupés par le risque important de mauvaise gestion ou de détournement de fonds liés aux investissements de la Banque dans bon nombre des 36 États du pays. Il n’est ni approprié ni responsable d’accorder des prêts à ces États uniquement pour que ces prêts soient mal dépensés.»
Se référant aux données du Bureau de gestion de la dette du Nigeria, SERAP a souligné que la dette publique combinée des 36 États du pays et du Territoire de la capitale fédérale s’élève à 9 170 milliards de Naira.
En outre, le groupe a noté que la dette publique totale du gouvernement fédéral s’élève à 78,2 milliards de nairas.
SERAP a appelé le chef de la Banque mondiale à obtenir un engagement clair des 36 gouverneurs du Nigeria pour répondre aux allégations crédibles de mauvaise gestion ou de détournement de fonds publics au sein de leurs États respectifs.
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