Stellantis, le nouveau géant de l’automobile né de la fusion entre PSA et FCA, a récemment fait l’objet d’une attention particulière de la part des médias. En effet, l’un des faits marquants qui a suscité la polémique concerne la rémunération de son PDG, Carlos Tavares. Les actionnaires ont validé cette rémunération, qui atteint 365 fois le salaire moyen des employés de l’entreprise. Cette question éthique soulève des débats quant à l’équité et la justesse de la politique de rémunération des grandes entreprises. Dans cet article, nous allons explorer cette situation et les implications de tels écarts de rémunération.
La rémunération du directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, pourrait atteindre 23,5 millions d’euros si tous les objectifs fixés par l’entreprise sont atteints. Les actionnaires ont validé les nouvelles conditions de rémunération proposées par Stellantis, comprenant des primes en actions liées à des objectifs de performance, lors de l’Assemblée Générale de 2023 à Amsterdam. La rémunération de M. Tavares est “alignée avec celle de ses pairs”, selon le groupe, et deux milliards d’euros ont été redistribués aux salariés. L’année dernière, M. Tavares a reçu 14,9 millions d’euros de salaires, bonus et retraite, et pourrait toucher des actions d’une valeur de plusieurs millions d’euros en fonction de la réalisation de ses objectifs financiers, commerciaux ou technologiques. Les actionnaires ont également validé le dividende proposé et l’arrivée de Benoît Ribadeau-Dumas au conseil d’administration.
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