Le personnel de l’éducation qui est malade depuis longtemps, lorsqu’il n’a plus de jours de maladie, reçoit la visite de l’agence gouvernementale Medex, qui procède à une évaluation médicale. Il y a un problème, surtout pour les jeunes qui n’ont pas encore accumulé beaucoup de congés de maladie et qui reçoivent donc une évaluation plus rapidement. Ceux qui ne peuvent pas travailler à temps partiel sont alors envoyés sur une pension dite médicale. Mais pour les jeunes, le montant mensuel qu’ils reçoivent dans ce cas est très limité car ils n’ont accompli qu’une courte carrière, souligne Kom op tegen Kanker.
Lorsque Medex décide qu’un enseignant peut retourner au travail, il doit travailler à temps partiel pendant 90 jours. Mais cette période est souvent trop courte pour quelqu’un qui se remet d’un traitement contre le cancer, selon Kom op tegen Kanker. Quiconque souhaite travailler à temps partiel pendant une période plus longue se retrouve sous le régime du «congé de longue durée pour diminution des performances pour cause de maladie». Cela signifie qu’ils travaillent entre 50 et 75 % et qu’ils sont payés à 60 % pour les heures restantes. Ceux qui sont dans ce système ne pourront plus jamais travailler à temps plein.
L’organisation préconise donc de modifier les limites inférieure et supérieure de ce régime. Son message est que toute personne qui veut travailler devrait également pouvoir le faire moins d’un mi-temps. De plus, “l’état de santé peut évoluer”. « Toute personne qui, en raison de sa situation médicale, a besoin de travailler moins de 50 % ou plus de 75 %, devrait avoir la possibilité de le faire », souligne Wim Geluykens, avocat-chercheur à Kom op tegen Kanker.
Il est important pour les patients atteints de cancer qu’ils puissent réintégrer la société, souligne Geluykens. “Réintégrer une partie à part entière de la société est important pour les survivants du cancer, mais ce n’est pas facile. Les enseignants nommés doivent pouvoir repartir à leur rythme.”
