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Stade rennais, RC Vannes, Brest Bretagne Handball… Quel bilan de fin de saison pour les clubs bretons ?

Stade rennais, RC Vannes, Brest Bretagne Handball… Quel bilan de fin de saison pour les clubs bretons ?

Alors que l’ensemble des saisons de sports collectifs se sont achevées en France, et alors que les épreuves du bac se prolongent, nous nous sommes amusés à attribuer une mention à chaque équipe bretonne évoluant parmi l’élite de son sport. Personne n’est recalé puisqu’aucune équipe n’est rétrogradée dans la division inférieure cette saison. Pour le reste, les clubs bretons ont connu des fortunes diverses.

Les celtigirls, comme on les appelleterminent leur championnat, la D1 Arkéma, à la 8e place (sur 12), mais 16 points derrière le 7e (Reims). Les Bretonnes ont été longtemps menacées par la zone rouge, dans une saison sans grosse déception mais sans coup d’éclat non plus. Avec le recrutement de la Bordelaise Marine Perenoa, l’EAG tentera de faire mieux l’an prochain. Reprise du championnat le 10 septembre

Quatrième de ligue1  et 8e finaliste de la ligue Europe, les rouge et noir ont enchanté toute la France du football avec un jeu collectif bien léché. L’équipe de Bruno Génésio termine d’ailleurs avec la 2e meilleure attaque du championnat (82 buts en 38 matches). On pourra juste regretter que les Bretons aient perdu quelques points ne route qui les prive de Ligue des champions, l’élimination controversée contre Leicester en 8e de finale, et surtout la défaite dès le premier tour de Coupe de France à  Nancy.

Les merlus aiment à se faire peur. Pour la deuxième année de suite, ils ont joué le maintien jusqu’au bout de la saison, achevant finalement la saison à la 16 place. Les Morbihannais ont la pire attaque du championnat avec Metz (35 buts, soit une moyenne de 0,92 par match).
Conséquence de cette saison laborieuse : l’entraîneur Christophe Pélissier a été remercié et remplacé par Régis Le Bris, directeur du centre de formation.

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Auteur d’un début de saison catastrophique, le stade brestois a dû attendre que leur nouvel entraîneur, Michel Der Zakarian, remettent les points sur les i pour lancer sa saison…. Fin octobre 2021. Dès lors, les Finistériens ont alterné le bon et le moins bon mais se sont petit à petit confortablement installés dans le ventre mou du championnat.
Après avoir acté la construction d’un nouveau stade qui sera livré en 2026, avec un coût qui risque de limiter les recrutements, le stade s’apprête à jouer le maintien encore la saison prochaine.

« Quand on a goûté au caviar, c’est difficile de retourner au pâté ». Cette expression populaire sied bien aux sentiments qui ont pu animer les supporters de BBH cette saison.
En2021, les Finistériennes avaient presque tout gagné : championnat, coupe de France, finaliste de la ligue des champions. Cette saison, elles ne sont « que » finaliste en championnat, ¼ de finaliste en ligue des champions et en coupe de France (forfait contre Besançon).

Le BBH est par ailleurs la seule équipe à avoir battu Metz cette saison. Alors mention bien pour les filles de Brest, qui avaient tout de même perdu un de leurs meilleurs atouts en la personne d’Ana Gros.

Le personnel du club nous l’avait confié en début de saison : cette saison, l’objectif, c’est toujours le maintien, mais dès le mois de février- mars. Le club en voulait plus connaître de fin saison angoissante, voir étouffantes, avec un printemps sous la menace persistance de relégation.
Miraculés la saison dernière, où le club aurait même pu mettre la clé sous la porte, les irréductibles Bretons ont accompli un bel exercice 2021-2022. Ils voulaient jouer la fin de saison sans pression ? Mission accomplie.

Après un petit relâchement en mars-avril, alors qu’on se prenait presque à rêver d’Europe, les Cessonnais sont rentrés dans le rang mais finissent bien la saison, à la 9e place (sur 16). Et peuvent se vanter de sacrés victoires, à la Glaz Arena, sur des équipes comme Nantes ou Aix-en-Provence.

Equipe en reconstruction, mais avec quand même plusieurs internationales dans ses rangs, comme Caroline Drouin ou Elisa Riffonneau (sélectionnées pour la coupe du monde de rugby à XV en Nouvelle-Zélande en octobre 2022), le stade rennais rugby n’a pas pu prétendre à jouer mieux que le maintien cette saison, parmi les 14 meilleures équipes en France. C’est bien, mais on espère mieux de ce club car le vivier breton est important.

En juin 2021, le RC Vannes avait entrevu le Top14. Ils étaient proches d’une montée historique dans l’élite du rugby français, réservée aux clubs du Sud et de Paris.

Cette saison, les Morbihannais semblent avoir subi le contre-coup de cet espoir envolé. Auteurs d’un début de saison catastrophique – 6 défaites en 6 matches – les joueurs de Jean-Noël Spitzer ne vont même assurer leur maintien en Pro D2 qu’à trois journées de la fin.
Loin, bien loin des ambitions du club. Seule petite lueur d’espoir : l’arrivée de Francisco Gorrissen, troisième ligne argentin, nouvel homme fort de l’équipe et qui aurait le niveau pour jouer en Top14.. Mais il a prolongé avec Vannes pour la saison à venir.

Le REC Rugby n’est pas un club de l’élite dans son sport, loin de là, mais mention excellente quand même pour cette équipe  de Fédérale1 qui a presque réussi un sans-faute et décrocher son ticket pour la Nationale (l’équivalent de la 3e division en France). La dernière victoire s’est achevée sous les ors et les lustres de la mairie de Rennes.

Les joueuses de landerneau, qui évoluaient en coupe d’Europe l’an passé, ont connu une saison très laborieuse et ont dû attendre le dernier match des play-downs pour décrocher leur maintien en LFB, Ligue de Bretagne de Basket.
L’entraîneur emblématique Erwan Croguennec promet une équipe plus solide pour la saison prochaine.

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