“Société irrationnelle : prostitution et incohérence dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des mineurs”

Les bars de danseuses, plus communément appelés “bars à putes” ou “clubs à strip-tease” suscitent souvent des sentiments contradictoires chez les individus. Considérés comme des bordels tolérés, ces établissements sont souvent présents dans les quartiers chauds des grandes villes. Mais comment ces bars fonctionnent-ils réellement et pourquoi sont-ils tolérés par les autorités compétentes ? Cet article nous plonge dans l’univers de ces lieux de plaisir où l’érotisme se mêle souvent à la prostitution.


Un article du journal Le Journal de Montréal aborde le problème de la prostitution dans la province du Québec et en particulier dans les établissements qui se font passer pour des bars de danseuses ou des salons de massage. L’article rappelle que la prostitution est illégale au Canada et que le gouvernement Harper a criminalisé l’achat de services sexuels en 2014 dans le but de protéger les personnes prostituées et de mettre en cause les premiers responsables du commerce de la prostitution : les proxénètes et les prostitueurs (clients). Ainsi, lorsqu’un policier constate la présence de mineurs ou la présence de femmes étrangères dans un de ces établissements, il devrait faire plus qu’une simple demande de suspension de permis d’alcool. L’article propose d’abolir ces établissements qui servent de couverture à la prostitution et souligne que, malgré les mesures prises depuis la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs en 2019, les victimes de la prostitution continuent de souffrir.