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Skivrecension: Jean-Michel Jarre – ”Oxymore”

Skivrecension: Jean-Michel Jarre – ”Oxymore”

Dans la jeunesse de la musique électronique, le synthé fantôme Jean-Michel Jarre a étudié avec les pionniers français des années 40 et 50. Le nouvel album “Oxymore” est un hommage au pédagogue Pierre Henry et s’appuie sur le matériel musical qu’il a laissé derrière lui lors de sa disparition en 2017, au milieu d’une collaboration planifiée.

Le disque est lancé comme un projet musical immersif et comprend à la fois une version “binaurale” (effet sonore tridimensionnel) et l’univers VR “Oxyville” – une ville musicale virtuelle. Contrairement aux vétérans allemands du synthé Kraftwerk, Jarre, 74 ans, a non seulement eu une influence égale, mais a également continué à sortir de nouvelles musiques et à explorer le son.

“Oxymore” restera à peine dans l’histoire comme l’un de ses classiques. Le disque, comme beaucoup de ses albums précédents, s’articule autour d’une sorte de variations sur un thème et des textures, où plusieurs morceaux deviennent faussement similaires. Néanmoins, il réussit de manière très élégante à marier l’héritage de la musique concrète française (samples de sons quotidiens) avec des rythmes contemporains dans un son où l’indiscipliné rencontre les petits caractères. Les voix féminines de “Synthy sisters” sont liées au disque “Zoolook” des années 80, tandis que “Epica” associe un minimalisme choral sans prétention à une EDM musclée. La synthèse entre les sonorités du cabinet de curiosités en béton et la techno lourde dans “Brutalism” est aussi particulièrement réussie.

Meilleur titre : “Brutalism”

en savoir plus sur musique et plus à partir de cette semaine critiques de disques

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