Les polices néerlandaise et belge ont démantelé un commerce illégal d’un médicament interdit contre le coronavirus du chat. Les commerçants vendaient le médicament à des propriétaires de chats parfois désespérés et gagnaient en moyenne 3 000 euros par traitement, a indiqué le ministère public belge.
Les deux principaux suspects, un homme de 32 ans et une femme de 43 ans, ont vendu la drogue illégale GS-441524. Le médicament ressemble à l’inhibiteur de virus Remdesivir, qui a gagné en notoriété lorsque le président américain de l’époque, Donald Trump, l’a présenté comme une panacée contre Covid-19. Les médicaments qu’ils vendaient venaient généralement de Chine ou de Hong Kong.
Il n’existe actuellement aucun traitement reconnu pour le coronavirus du chat ou la PIF. De nombreux animaux ne survivent pas au virus.
Les suspects géraient le groupe Facebook “FIP-lotgenoten”, où les propriétaires de chats avec un animal infecté échangeaient des expériences et des conseils. Les suspects ont proposé le médicament à la vente sur le groupe Facebook. La suspecte a gagné 120 000 euros en un an, a indiqué l’OM belge.
La police a procédé à des perquisitions domiciliaires dans six localités aux Pays-Bas et en Belgique. Ils ont arrêté six personnes, dont les deux principaux suspects.
