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Silicon Valley Bank et Moody’s prêts à déclasser la banque de la Première République – Économie

Silicon Valley Bank et Moody’s prêts à déclasser la banque de la Première République – Économie

Au lendemain du lundi noir – avec l’effet Silicon Valley Bank qui a brûlé 291 milliards en Europe avec la fuite des banques – les marchés tentent de relever la tête. Piazza Affari tente de se redresser, même si la tendance reste nerveuse, et l’inconnue des banquiers reste sur la liste. Mais l’inquiétude outre-Atlantique demeure. Moody’s place First Republic Bank et cinq autres prêteurs américains sous observation dans l’attente d’un déclassement : énième signe d’inquiétude pour l’état de santé des institutions financières régionales après l’effondrement de la Silicon Valley Bank. Même les bourses européennes ouvrent positives mais prudentes.

Outre First Republic, les institutions sous observation, rapporte Bloomberg, sont Western Alliance Bancorp, Intrust Financial, UMB Financial, Zions et Comerica.

Echanges de l’Asie et du Pacifique chute dans le sillage des listes européennes après le krach de la Silicon Valley Bank californienne qui n’a pourtant pas entraîné Wall Street dont les futurs sont positifs comme le sont ceux des places du Vieux Continent qui semblent avoir changé de direction après un premier moment orienté vers la baisse. L’accent est mis sur l’inflation américaine, attendue en milieu de journée. Les estimations indiquent un ralentissement à la fois de l’inflation globale (à 6 % contre 6,4 %) et de l’inflation sous-jacente (5,5 % contre 5,6 %). A Tokyo, le Nikkei a chuté de 2,19% avec le poids des financières. Hong Kong est également mauvais, perdant 2,3% avec des échanges en cours avec le crash de Hasbc. La baisse à Shanghai (-0,72%) et à Shenzhen (-0,98%) a été plus contenue. Entre autres, Séoul a perdu 2,56% et Sydney 1,41%. Avec les tensions sur le système bancaire, les marchés se tournent encore plus vers les prochains mouvements des banques centrales avec des coupes moins agressives. Nomura s’attend à ce que la Fed réduise ses taux de seulement 0,25 % en mars. Jeudi, ce sera le tour de la BCE et beaucoup se demandent si Francfort va continuer ou sera finalement contrainte de ralentir.

L’effet SVB submerge les marchés
La faillite de la Silicon Valley Bank submerge les marchés européens, où les bourses brûlent 291 milliards d’euros, et envoie les banques au plus bas. Avec Piazza Affari perdant 4% et envoyant 24 milliards d’euros en fumée. L’intervention des autorités américaines ce week-end, qui permet également de verser des dépôts non garantis aux clients de la banque californienne mise en défaut vendredi dernier suite au bank run, n’a pas permis d’éviter une baisse de confiance des investisseurs. Pas seulement envers le secteur financier américain après qu’une autre banque, Signature Bank, a fait faillite dimanche en raison de l’effet domino lié au SVB et aux crypto-monnaies. Et où l’on craint la contagion sur une longue liste de banques régionales dont First Republic et Western Alliance qui à Wall Street se sont effondrées avec des pertes dépassant les 67% alors que le président américain Joe Biden a assuré à ses concitoyens que leurs dépôts sont en sécurité. La confiance a aussi failli envers les banques européennes et pas seulement au Royaume-Uni où Svb UK, la succursale locale du groupe Santa Clara, dont la Banque d’Angleterre avait déclaré faillite, a été vendue pour 1 euro au géant HSBC. Sous la vague de ventes, tous les établissements bancaires ont été quelque peu débordés, à commencer par ceux qui avaient des problèmes de liquidités comme le Credit Suisse (-9,5%) et la Commerzbank (-9,7%), bien que les règles en Europe soient beaucoup plus strictes qu’aux États-Unis. ceux. Dans l’effondrement général des listes européennes, qui ont brûlé 291 milliards, c’était un lundi noir plus que les autres pour Piazza Affari : avec un krach de 4 % il a fait moins bien que Francfort (-3 %), Paris (-2,9 %) et Londres (-2,5%) et a envoyé à lui seul 24 milliards en fumée, grâce au fait que la bourse milanaise regorge de valeurs financières dont Bper et Unicredit qui ont laissé plus de 9% sur le sol. Les assurances du ministère de l’Economie dirigé par Giancarlo Giorgetti ont été de peu d’effet, qui a rappelé que “le système bancaire italien et européen est régulièrement surveillé par les autorités de tutelle et de contrôle, assurant ainsi sa stabilité”. L’intervention analogue de son confrère d’outre-Alpes, Bruno Le Maire, a eu peu d’effet à Paris

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