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Scholz garantit à Sánchez le soutien de l’Allemagne dans la course de Calviño à la présidence de la BEI | Économie

Scholz garantit à Sánchez le soutien de l’Allemagne dans la course de Calviño à la présidence de la BEI |  Économie

2023-11-11 00:41:54

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a garanti vendredi à Pedro Sánchez le soutien de l’Allemagne à Nadia Calviño dans la course que maintient le premier vice-président par intérim et ministre de l’Économie à la présidence de la Banque européenne d’investissement (BEI), selon des sources confirmées de La Moncloa. Scholz et le chef de l’exécutif espagnol se réunissent depuis plus d’une heure à Malaga, où se tient le congrès des socialistes européens.

Le soutien exprès de l’Allemagne, qui est garanti après cette réunion, est décisif car le vote est pondéré par la contribution de chaque pays à la banque, et l’Allemagne est celle qui contribue le plus. Le vote est prévu le 8 décembre, à Ecofin. Avant cela viendra la formation du gouvernement en Espagne. Il est probable que Calviño redevienne vice-présidente économique, mais elle ne restera pas longtemps à ce poste si elle parvient à remporter les suffrages et à être élue nouvelle présidente de la BEI, une position internationale importante dans laquelle Sánchez, comme on peut le penser, vue avec cette rencontre, se consacre. Calviño a une grande rivale, la vice-présidente de la Commission européenne, la Danoise Margrethe Vestager. Mais le soutien de l’Allemagne peut définitivement faire pencher la balance du côté espagnol.

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Il y a encore quelques jours, Paris et Berlin ne précisaient toujours pas qui ils soutiendraient pour présider l’entité. « Les plus gros actionnaires [del BEI] Ils n’ont pas clarifié leur position. Je suis convaincu que lorsqu’ils le feront, nous pourrons aller plus vite », a déclaré le ministre belge des Finances et chargé de la coordination du processus, Vicent van Peteghem, en faisant clairement référence à la France et à l’Allemagne, qui ont chacune une participation de 16% . L’Espagne en détient 10 % ; Pays-Bas, 4,6 % ; et le reste des pays, des participations mineures.

Calviño et Vestager n’étaient pas les seuls à postuler pour le poste, mais ils se sont imposés dès le début comme les grands favoris. Au total, il y a cinq candidats : outre le Danois et l’Espagnol, Daniele Franco, ancien ministre italien des Finances, la Polonaise Teresa Czerwinska et le Suédois Thomas Östros, vice-présidents de l’institution, se sont présentés.

Le processus d’élection du président de la BEI requiert au moins 18 actionnaires ou pays (les États membres sont les propriétaires) qui représentent un minimum de 68 % du capital, réparti en fonction de la taille du PIB de chaque pays. Vestager aurait compté dès le début sur le soutien de pays plus nombreux, mais plus petits, qui ne disposent pas des capitaux nécessaires pour faire pencher la balance. La décision de Berlin constitue donc un encouragement.

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Jusqu’à présent, la France n’a donné aucun signe quant à sa préférence. Berlin, en revanche, a donné quelques indications. En octobre, le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a annoncé avoir pris cette décision, sans toutefois préciser laquelle. Des sources diplomatiques proches des discussions au sein de la coalition gouvernementale allemande expliquaient alors qu’il y avait deux positions : Lindner, du parti libéral, serait enclin à soutenir Vestager, issu de la même famille européenne ; En revanche, le chancelier Olaf Scholz, social-démocrate, opterait pour Calviño.

La BEI est l’une des principales institutions financières communautaires et compte parmi ses actionnaires tous les États membres de l’UE. Le départ de l’ancien président, l’Allemand Werner Hoyer, et l’arrivée d’un nouveau haut responsable clôtureront le cycle de renouvellement des organismes financiers réalisé au cours de l’année dernière. Ce processus entraînera la perte pour l’Allemagne de trois postes importants : le Luxembourgeois Pierre Gramegna a remplacé Klaus Regling à la tête du Fonds européen de sauvetage (MES), le Français Dominique Laboreix a succédé à Elke Konig au sein du mécanisme de résolution bancaire unique et c’est désormais celui de la BEI. tourner.

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Tant lors du renouvellement de la présidence du MES que lors du mécanisme de résolution, l’Espagne n’a pas présenté de candidats aux postes de Gramegna ou de Laboreix. Il envisage désormais de franchir cette étape. La dernière fois que le gouvernement a aspiré à l’une des plus grandes positions économiques de l’UE, il n’a pas atteint son objectif. C’est à l’été 2020 que Calviño elle-même aspirait à devenir présidente de l’Eurogroupe et que l’Irlandais Pascal Donohoe a finalement été élu, qui a renouvelé son poste il y a quelques mois sans qu’il y ait d’autre candidat. Calviño a également aspiré en 2019 à la candidature européenne au poste de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), même si l’élue a été la Bulgare Kristalina Georgieva, qui a finalement été nommée au poste qu’elle occupe toujours.

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