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Scandale de santé publique à Montréal : enquête sur les traitements d’acupuncture frauduleux

Scandale de santé publique à Montréal : enquête sur les traitements d’acupuncture frauduleux

La Direction régionale de la santé publique de Montréal mène une enquête concernant un homme connu sous le pseudo de Dr. BA qui offrait jusqu’à récemment des traitements ressemblant à de l’acupuncture, sans être membre de l’Ordre des acupuncteurs du Québec (OAQ). Elle recommande aux clients de Dashdorj Bayasgalan de se faire dépister pour l’hépatite B, l’hépatite C et le VIH, en raison d’aiguilles, de “ventouses” ou de seringues “potentiellement contaminées”.

Selon la Direction régionale de santé publique de Montréal, le risque de transmission de ces infections demeure “faible”. “Mais c’est supérieur au seuil à partir duquel normalement un rappel et un dépistage sont recommandés, indique la Dconcernant Geneviève Cadieux, cheffe médicale adjointe du secteur prévention et contrôle des maladies infectieuses. Ce seuil est d’un sur un million.”

La Santé publique a commencé son enquête à la suite d’un signalement de l’OAQ. Quelques jours plus tard, elle a émis un ordre — en vertu de la Loi sur la santé publique — à Dashdorj Bayasgalan de cesser toute activité présentant un risque de transmission de virus hématogènes. “Il n’a plus le droit d’utiliser des aiguilles d’acupuncture, des ventouses ou de faire des injections”, précise la Dconcernant Cadieux.

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Selon une enquête de l’OAQ, Dashdorj Bayasgalan réutilisait des aiguilles et avait “d’autres mauvaises pratiques relatives à l’hygiène et à l’asepsie”, écrit l’Ordre dans un communiqué émis mardi.

L’homme offrait des traitements dans le quartier Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. La Santé publique ignore combien de personnes exactement ont fait appel à ses services. “C’est très difficile à estimer parce que, malheureusement, il n’avait pas de registre de patients ou de dossiers clients”, dit la Dconcernant Cadieux.

La Direction régionale de la santé publique avance toutefois un chiffre de 200 personnes, en se basant sur des reçus émis à des fins d’assurances. “Malheureusement, de ces 200 personnes, il y en avait très peu pour lesquels on avait les coordonnées.”

La Santé publique invite les clients visés à se faire dépister à un point de service local à Côte-Saint-Luc. Elle rappelle que les personnes infectées peuvent n’avoir aucun symptôme et transmettre les maladies à leurs proches ou partenaires sexuels.

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2024-01-10 04:12:09

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