En Colombie, Nicolas Petro, le fils aîné du président Gustavo Petro, a admis que l’argent sale de la drogue avait été utilisé pour financer la campagne présidentielle de son père l’année dernière. Il aurait reçu d’importantes sommes d’argent de trafiquants de drogue condamnés, ainsi que d’autres hommes d’affaires colombiens. Nicolas Petro a également révélé que les limites autorisées pour une campagne électorale avaient été dépassées et que certaines contributions n’avaient pas été déclarées. Suite à ces révélations, le bureau du procureur général et le Conseil national électoral ont tous deux ouvert une enquête. Les réactions politiques ont été vives, avec des appels à la démission du directeur de campagne de Gustavo Petro et des remises en question de la présidence elle-même. Gustavo Petro n’a pas nié le financement illégal de sa campagne, mais a affirmé ne pas avoir été au courant de ces transactions financières. Le scandale risque d’avoir de graves conséquences politiques pour le président colombien, qui devra désormais convaincre le pays de la légitimité de son élection. En Haïti, la situation sécuritaire continue de se détériorer, avec une hausse des violences perpétrées par des gangs armés. Au cours du mois de juillet, 29 personnes ont été tuées, plusieurs autres enlevées et des maisons ont été pillées et incendiées. La Fondasyon Je Klere a critiqué l’inaction du gouvernement haïtien et a appelé à la mise en place de mesures de protection pour les personnes déplacées. Dans ce contexte, une force internationale pour lutter contre les gangs en Haïti pourrait coûter entre 200 et 400 millions de dollars par an, selon un haut responsable du département d’État américain. Le Kenya a exprimé son intérêt pour prendre la tête de cette force, mais une décision définitive ne sera prise qu’après une mission d’évaluation prévue en août.
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