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Satire sociale déguisée en polar de la haute société

Satire sociale déguisée en polar de la haute société

Directeur: Homi Adajania
Écrivains: Gazal Dhaliwal, Suprotim Sengupta
Casting: Pankaj Tripathi, Sara Ali Khan, Vijay Varma, Karisma Kapoor, Dimple Kapadia, Tisca Chopra, Sanjay Kapoor, Suhail Nayyar, Deven Bhojani, Ashim Gulati

Durée: 143 minutes

Diffusion sur:Netflix

Basé sur le livre 2021 de l’auteur Anuja Chauhan Club vous à mort, Meurtre Moubarak marque le retour (relatif) du réalisateur Homi Adajania après une décennie. Adapté par Gazal Dhaliwal et Suprotim Sengupta, il semble s’agir de l’allié dévasté d’Adajania : Part-Lotus blanc et en partie-Couteaux sortis, le film est une satire sociale sarcastique se faisant passer pour un polar de la haute société. À 143 minutes, c’est un peu long et sinueux, mais la construction indulgente du monde fait partie de la récompense. Un superbe entraîneur de zumba, Leo Mathews (Ashim Gulati), est retrouvé mort – étouffé par des haltères lors de son entraînement matinal – au très exclusif Royal Delhi Club. Les images de vidéosurveillance suggèrent qu’il ne s’agit pas d’un accident. Le commissaire adjoint de police (ACP) Bhavani Singh (Pankaj Tripathi) arrive sur les lieux, immédiatement chatouillé par l’élitisme libéral du club. Un à un, il enquête sur leurs squelettes, leurs angles morts et leurs hypocrisies. Tout est confus et vague, mais l’intrigue n’est jamais très loin de quelques vérités qui font fureur de classe.

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Rencontrez les membres

Les personnages-suspects sont tous des « échantillons » : l’aristocrate avare Rannvijay Singh (Sanjay Kapoor), la femme au foyer des commérages de Lutyens, Roshni Batra (Tisca Chopra), son fils toxicomane et braillard Yash (Suhail Nayyar), une superstar énigmatique d’âge moyen. Shehnaz Noorani (Karisma Kapoor) et la mondaine folle de sexe Cookie Katoch (Dimple Kapadia). Il y a aussi l’avocat « coco » Akash Dogra (Vijay Varma), qui est raillé par ses parents punjabi pour « être devenu gauchiste » après avoir fréquenté une fille bengali. Et le plus remarquable est Bambi Todi (Sara Ali Khan), une veuve kleptomane qui s’investit dans cette affaire comme s’il s’agissait de la dernière série de vrais crimes de Netflix.

Les élections des clubs approchent et les tensions sont vives. D’après le modèle, la victime n’était pas exactement un saint. Chacun des riches cinglés avait une raison d’éliminer le vigoureux Leo, un arnaqueur qui connaissait leurs secrets et les faisait chanter pour qu’ils fassent un don à son orphelinat. De l’autre côté de l’échelle sociale se trouve le personnel du club : une gardienne atteinte de démence (Brijendra Kala), une coiffeuse en difficulté (Tara Alisha Berry), une serveuse traumatisée (Amaara Sangam) et des entraîneurs du Karnataka et de l’Arunachal Pradesh appelés « jumeaux ». ‘ par leurs clients nonchalamment racistes. Il y a aussi un chat léthargique appelé Prince Harry, qui perpétue la tradition du club selon laquelle les animaux portent le nom (et peut-être le destin) d’après des membres de la famille royale britannique. Si le film avait attendu plus longtemps, un poisson disparu nommé Princesse Middleton aurait pu faire une apparition attrayante.

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