Nouvelles Du Monde

Sans médicaments pour le TDAH, certains étudiants ne peuvent plus étudier

Sans médicaments pour le TDAH, certains étudiants ne peuvent plus étudier

C’est ce qui ressort des recherches menées par l’Institute for Responsible Medicine Use (IVM) et l’Institut Trimbos. Dans le cadre du projet « Healthy Focus », ils ont enquêté – pour le compte du ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports (VWS) – sur l’étendue et les motifs de l’utilisation inappropriée des médicaments contre le TDAH. Cela concerne principalement le méthylphénidate, la (lis)dexamfétamine et le modafinil. Au cours du projet, l’IVM et l’Institut Trimbos se sont également penchés sur le rôle des prestataires de soins et des professionnels de l’éducation et de la prévention.

Médicaments pour le TDAH

Au cours de la dernière année, 4 % des étudiants ont parfois pris des médicaments pour le TDAH de manière inappropriée, c’est-à-dire sans ordonnance d’un médecin. Cela concerne principalement les étudiants (licence) âgés de 22 à 25 ans. Cela ressort de la récente publication «Surveiller la santé mentale et la toxicomanie chez les étudiants de l’enseignement supérieur» de l’Institut Trimbos, RIVM et GGD GHOR. Au cours du projet, un certain nombre d’analyses approfondies ont été effectuées sur des ensembles de données existants. Cela montre que 5,5 à 22,5 % des jeunes adultes interrogés ont déjà pris des médicaments pour le TDAH sans ordonnance d’un médecin. L’abus de médicaments pour le TDAH est le plus élevé chez les personnes qui sortent régulièrement.

Lire aussi  VUE QUOTIDIENNE/Mardi 22 août (version préliminaire) | 21/08/23

Les étudiants qui utilisent des médicaments pour le TDAH à tort s’attendent à ce que le médicament améliore la concentration même sans diagnostic de TDAH. De plus, ils s’attendent à pouvoir se concentrer plus longtemps. Les étudiants l’utilisent principalement autour des délais pour les devoirs, les examens et la rédaction de la thèse.

Punissable

Les médicaments pour le TDAH ne sont disponibles que sur ordonnance d’un médecin aux Pays-Bas. En outre, le méthylphénidate et la dexamfétamine figurent également sur la liste I de la loi sur l’opium. Cela signifie que la possession ou le commerce illicite de ces substances est punissable par la loi. En cas d’utilisation inappropriée, il n’y a pas non plus d’indication et de conseils prudents par un médecin. En conséquence, il n’y a aucun contrôle pour les souffrances sous-jacentes, telles que les maladies cardiovasculaires ou les troubles psychologiques. Dans ces circonstances, la prise de médicaments pour le TDAH peut être risquée.

Lire aussi  Le nez électronique peut sentir le cancer du poumon

Effets

Les effets secondaires comprennent l’insomnie, les nausées, la perte d’appétit, les palpitations et la nervosité. Au cours du projet, l’Institut Trimbos a interrogé plus de vingt étudiants qui utilisaient des médicaments pour le TDAH de manière inappropriée. Certains d’entre eux ont également souffert de ces effets secondaires. De plus, une mauvaise utilisation peut également entraîner une dépendance psychologique. Les étudiants pensent alors qu’ils ne peuvent plus apprendre sans l’utilisation de médicaments pour le TDAH.

Fournir soigneusement

Les étudiants indiquent qu’ils reçoivent souvent des médicaments pour le TDAH de connaissances, d’amis et de membres de la famille, qui les prescrivent sur ordonnance d’un médecin. Il ressort des conversations avec les prestataires de soins que tous les prestataires de soins ne sont pas conscients de cette utilisation inappropriée. Il est donc important de sensibiliser ces fournisseurs de soins de santé. De plus, il est nécessaire de fournir des médicaments pour le TDAH avec soin. Cela signifie : ne pas prescrire s’il n’y a pas d’indication, faire attention aux prescriptions répétées, garder un œil sur ce que le patient utilise réellement et empêcher le patient de « thésauriser » les médicaments. Par exemple, parce que le patient n’utilise pas une partie du médicament ou demande des prescriptions répétées, alors que le médicament n’est plus nécessaire. Il est également important que les prestataires de soins reconnaissent l’utilisation inappropriée et discutent des risques encourus. Enfin, les employés de l’éducation et de la prise en charge des dépendances ont un rôle à jouer pour identifier et discuter de cette consommation auprès des étudiants.

Lire aussi  Bertrand Mertz, professeur de philosophie à l'Institut Notre-Dame, à Chartres, est décédé

Groupe de projet

Grâce aux résultats du projet, le groupe de projet a pu examiner et développer un certain nombre de documents d’information importants, tels que le fiche descriptive “Utilisation inappropriée de médicaments pour le TDAH” et le dossier “Méthylphénidate – informations pour les utilisateurs sans ordonnance”† De plus, les résultats de ce projet fournissent des informations pour le développement ultérieur de matériel et d’interventions visant à réduire l’utilisation inappropriée des médicaments pour le TDAH. Le groupe de projet y travaillera dans le cadre du processus de suivi.

Par : Guide de l’éducation nationale

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT