RWE brille à nouveau – mais cela ne reste pas nécessairement ainsi

Le deuxième problème demeure – même si Müller l’a écarté mardi – celui de l’argent. L’accord pèse sur la valorisation de RWE et, comme Markus Krebber et Michael Müller doivent également le préciser, doit être résolu dans un avenir proche. On peut supposer qu’il existe actuellement d’autres problèmes plus urgents dans la politique berlinoise. Par exemple, la stratégie en matière de centrales électriques, qui est censée indiquer combien les investisseurs dans les centrales à gaz à hydrogène peuvent gagner si les installations ne fonctionnent que pendant une courte période, doit enfin être achevée. C’est également important pour RWE, et Krebber et Müller y insistent également. Mais une fois que cela aura été clarifié – avec la bénédiction de Bruxelles – le débat sur une fondation publique pour le lignite devrait prendre de l’ampleur au plus tard en 2024. Une telle fondation permettrait au ministre de l’Économie et du Climat, Robert Habeck, d’annoncer enfin, lors de la campagne électorale fédérale de 2025, l’élimination progressive du charbon en 2030.