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Rugby Six Nations. L’Italie n’achève pas la rentrée, l’Ecosse domine, gaspille puis à la 81ème minute elle passe du KO à la victoire

Rugby Six Nations.  L’Italie n’achève pas la rentrée, l’Ecosse domine, gaspille puis à la 81ème minute elle passe du KO à la victoire

Vingt, trente centimètres tout au plus à la 79e minute il manquait le but bleu pour la rentrée et la victoire la plus incroyable du tournoi, une poignée de centimètres avec l’Ecosse peinant à défendre avec les ongles de longues minutes sous ses propres poteaux et la menace de essai technique sifflé par l’arbitre Gardner.

Minutes palpitantes pour les fans d’Azzurri et dans la boîte du staff technique, où le but est attendu et à la place vient l’erreur et le coup de sifflet de l’arbitre contre.

Le ballon change de mains et en quelques secondes le ballon sort de la mêlée et Van der Merwe est déjà en train de sprinter 80 mètres sur la longue ligne avec le rugissement de la foule poussant sous la peur passée, l’échappement pour Kinghorn (le remplaçant de l’absent Finn Russel) qui écrase son troisième essai de la journée. Du 19-14 au 26-14. Manquer le but du bonus.
Tournoi clôturé à la dernière place avec seulement 1 bonus défensif au classement.

Au rugby, la règle non écrite dit que si vous abandonnez certains points, vous risquez de le payer très cher et, soudain, à mi-chemin de la seconde mi-temps, l’Ecosse a fait face au spectre d’une défaite irrémédiable. Bon à défendre les 5 dernières minutes sur les barricades et à ne pas subir l’essai technique dont l’interprétation s’apparente à un mystère de la foi. Il faut l’interpréter et à chaque fois c’est une découverte.

Une fois de plus les Azzurri, de leur côté, ont respecté le scénario qui les voit succomber en début de partie et se redresser en seconde période, surtout après l’heure de jeu, avec des énergies cachées qui les libèrent dans la tête et les propulsent vers l’avant.

La différence, cette fois, est dans les points de différence. Pas les 19 habituels comme contre la France, l’Angleterre, l’Irlande mais un maigre 12-6 à la pause.

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Le choix de l’Ecosse, un peu arrogante vue des tribunes, de céder 6 places (9 accordées) en première mi-temps pour tenter obstinément la penaltouche ou la relance rapide pour toucher au but, qui réussit pourtant deux fois avec Van Der Merwe sur corner et dans une cascade pour annuler la poussée désespérée de Paul Garbissi 8 (le Tmo offre de merveilleuses rediffusions de l’exploit de l’ailier aux genoux hauts dans le rugissement du stade) et la première du réalisateur Kinghorn.

Renoncer à un potentiel de 18 points a laissé la porte ouverte au retour de l’Italie. Et justement, malgré des erreurs dans les placements, Garbisi servi par frère Alexandre (Pour la première fois, ils étaient tous les deux sur le terrain ensemble, quatre frères en tout je compte Canon et tous ensemble font 89 ans) sert un grubber sur l’aile avec un rebond qui pour une fois se retrouve entre les mains de Alain pour le but dans le corner. Peut-être que l’Italo-Ecossais aurait dû avoir la lucidité de frapper quelques mètres plus loin vers les poteaux car alors sa tentative de conversion se retrouve sur le côté.

On est à la 62′ et c’est 19-11, chaque point compte surtout si après 4 minutes un but de Garbisi permet cette fois de raccourcir 19-14. Les Ecossais après la domination initiale (grâce aussi à un jaune un Riccione) marque en début de deuxième mi-temps et, en effet, dans le temps rouge les deux fois avec Kinghorn. Au milieu, seule l’Italie met les adversaires en état de siège et fait trembler d’inquiétude les 67 154 spectateurs de Murrayfield.

Le banc s’est avéré plus utile que d’autres fois : l’impact significatif de Zuliani, Alessandro Garbisi appelé après deux ballons mal passés Fusco directement en contact (avec Gaz libre de sprinter à la première occasion), Pettinelli au lieu de Lorenzo Cannone, Niccolo Cannone à la place de la personne blessée Yachizzi.

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La plus belle fin (peut-être comme celle contre la France à Rome au début du 6 Nations), une montagne russe d’émotions, d’un tournoi à retenir.

L’entraîneur du Highlander le souligne Remorquage “Nous avions et avons renoncé à la possibilité de marquer avec six buts, ce qui aurait donné un score très différent à la pause et à distance de l’Italie. Au lieu de cela, nous n’avons gagné qu’avec le dernier ballon disponible du match. Nous n’avons pas mérité gagner, mais on a tout compliqué avec une équipe qui nous a mis en difficulté”.

Le territoire et la possession disent tous les deux 53% pour eux et 47% et 170 plaqués contre 192. Plus de 20 plaqués il y a Nicotera (23), Rouzza (21 à 100%), Nombres (20), dans le domaine écossais Dempsey plus tard nommé joueur du match.

Et cela s’est terminé avec la cuillère en bois, qui est symboliquement décernée à la nation dont l’équipe perd tous les matchs. Mais mieux vaut vivre un tournoi “oubliable” pour certaines défaites comme celle de 2022 clôturée par le triplé à Cardiff, par l’apparition du farfadet Capuozzoou le bilan vécu dans tous les jours de ce 2023 ?
“Bonne question” répond le capitaine Lamaro “c’est drôle de penser que j’avais demandé avant le tournoi s’ils auraient préféré tous les perdre d’un point ou faire comme l’an dernier. En ce mois et demi nous nous sommes battus à armes égales avec les meilleurs au monde. Ils ont appris à nous craindre et à nous respecter.

Et l’Ecosse ? “Je ne pense pas qu’elle était arrogante, peut-être consciente de leurs capacités. Ils nous ont étudiés et ont abandonné des placements, recherchant nos points faibles, nous mettant la pression pour un carton jaune (comme dans le cas de Riccioni après quatre fautes en une mêlée effondrée), ils ont très bien joué au rugby. Il va falloir réfléchir à nos erreurs, améliorer ces détails qui nous ont empêchés de marquer ce point supplémentaire.”

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Ces gars ont donné des émotions. Vous n’avez pas à regarder si l’Irlande n’a pas mis Sacristain e Ringrose contre nous, le Pays de Galles pareil avec Biggar, cette fois l’absence de Hogg e Russel : tous ont gagné, tous ont risqué de perdre avec cette Italie.

Et il est inutile de se plaindre des absences et des blessures : Ioane, Polledri et Capuozzo dans l’ordre. Celui qui était sur le terrain hier aurait pu gagner.

Pour Crowley, il est déjà temps de penser à la Coupe du monde, avec seulement 5 matchs d’avance sur la campagne française : elle recommence le 29 juillet à Murrayfield en amical contre l’Ecosse, puis la Roumanie et le Japon à domicile (à Venise) et deux fois en Irlande.

Édimbourg, Murrayfield Stadium
Guinness Six Nations, cinquième jour
Ecosse contre Italie 26-14
Scozia : Smith (27′ rue Healy) ; Steyn, Jones, Tuipulotu (27′ rue Redpath), Van der Merwe; Kinghorn, blanc (19′ st. Prix) ; Dempsey, Watson (10′ rue Fagerson M.), Ritchie J.; Gray J. (19′ rue Cummings), Skinner ; Fagerson Z. (30′ rue Nel), Turner (10′ rue Ashman), Schoeman (19′ rue Sutherland)
tous. Townsend
Italie : Allan ; Bruno, Brex, Morisi (30′ st. Zanon), Gesi S. (28′-39′ pt. Ceccarelli); Garbisi P., Fusco (10′ rue Garbisi A.); Cannone L. (Pettinelli), Lamaro (c), Negri (6′ St. Zuliani); Ruzza, Iachizzi (22′-32′ pt. et 6′ st. Cannone N.); Riccioni (16′-39′ St. Ceccarelli), Nicotera (32′ St. Manfredi), Fischetti (16′ St. Zani)
tous. Crowley
Billets : 28′ pt. Riccioni jaune (Italie)
arb. Gardner (Australie)

Marcatori : pt 7′ cp. Alan (0-3); 12 m. Van der Merwe (5-3) ; 15′ pc. Alan (5-6); 29′ m. Kinghorn tr. Kinghorn (12-6); m 3′ m. Kinghorn tr. Kinghorn (19-6); 22′ m. Alan (19-11); 26′ pc. Garbisi P. (19-14); 80′ m. Kinghorn tr. Kinghorn (26-14)

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