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Rugby. L’ex-international Yannick Forestier révèle les joueurs les plus marquants de sa carrière

Rugby. L’ex-international Yannick Forestier révèle les joueurs les plus marquants de sa carrière
Yannick Forestier voue de l’admiration et du respect pour son ex-coéquipier Romain Teulet. (©Icon Sport)

Surnommé le « Sanglier des Corbières » ou « Forest », pour les intimes, il était l’un des joueurs emblématiques du Top 14 de la dernière décennie. Il s’agit bien sûr du Narbonnais Yannick Forestier (40 ans), formé au RCNM, puis passé par Albi, Colomiers et Castresun dernier club où il a fait la plupart de sa carrière (164 matchs avec le CO de 2004-2016) et avec qui il a remporté le bouclier de Brennus en 2013. Il a aussi été international français à 11 reprises de 2012 à 2014 et a également participé à 3 tournées des Barbarians Français (Australie 2005, Argentine 2011 et Japon 2012). Fort logiquement, lorsqu’il dévoile, pour Au temps du Rugbyles joueurs les plus marquants de ses 15 ans de carrière, sa liste comporte majoritairement des piliers et a aussi un fort accent castraismais pas que…

Yannick Forestier cite en premier l’actuel manager de Provence Rugby (Pro D2) et ex-pilier international argentin (39 sélections), Mauricio Reggiardoque Forestier a côtoyé au Castres Olympique en tant que joueur lors de la dernière saison professionnelle du Puma (2004-2005) puis comme coach en 2007 et en 2015. « Je le considère comme mon père spirituel. Lorsque je suis arrivé à Castres en 2004, il m’a pris tout de suite sous son aile. Entre midi et deux, j’allais tout le temps manger chez lui », explique Forestier, avant de révéler que ce dernier était à l’origine des fameuses mitaines que l’ex-international français portait à chacune de ses sorties sur le pré : « Tous les mecs me chambraient, car ils croyaient que je voulais faire comme mon père spirituel », s’amuse-t-il, avant de poursuivre :

Effectivement, c’est bien lui qui m’a fait connaître ces gants fabriqués par une marque argentine, mais ils avaient une vraie utilité pour lifter en touche. À l’époque, on faisait des demi-blocs avec Yannick Caballero, qui était léger et avait une grosse détente, mais je n’avais pas besoin de serrer les gars en les prenant au genou. Avec ces gants, qui sont une sorte de combinaison de plongée retournée, plus tu sues, plus tu accroches. Avec la pression et l’élan du sauteur, je gardais les mains à plat et je jetais les sauteurs au niveau des quadriceps, avant de les réceptionner aux chevilles, donc on avait un gain de 30 à 40 cm sur chaque touche… Voilà l’utilité de ces gants.

Yannick Forestier
  • Carl Hoeft et Kees Meeuws
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En suivant, Yannick Forestier cite deux ex-piliers All Blacks qu’il a côtoyés sous les couleurs du CO : Carl Höft (30 sélections) et Kees Meeuws (42 sélections), pour qui « il a énormément de respect ». « J’ai rarement vu un joueur comme Carl Hoeft. En termes de professionnalisme, d’état d’esprit, et même de gentillesse, c’était le meilleur ! J’ai passé des moments délicieux avec lui, car c’est un mec vraiment en or avec qui j’ai gardé contact », indique le Narbonnais. « Alors que Kees Meeuws m’a marqué sur le plan de la dimension physique. Au niveau du gabarit et du physique pur, c’est celui qui m’impressionnait le plus, et de loin ! C’était un sacré bestiau ! »

Parce que Wihongi était
Karena Wihongi (à gauche) était « un vrai caillou en mêlée », selon son ex-coéquipier Yannick Forestier. (©Icon Sport)
  • Les « rocs Willy Bégarie et Karena Wihongi »

Parmi les piliers qu’il redoutait le plus affronter en mêlée fermée, Yannick Forestier cite deux poids lourds : Willy Bégarie (ex-Toulouse et Agen) qu’il a côtoyé à Colomiers, lors de la saison 2003-2004, ainsi que Karen Wihongipassé par Lons-Le-Saunier, Oyonnax, Bourgoin-Jallieu, Sale, Castres et Carcassonne et actuel entraîneur de la mêlée du CO.

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« Physiquement, les piliers les plus durs que j’ai joués, car à l’époque ça rentrait gaillard en mêlée, c’était Willy Bégarie et Karena Wihongi, lorsqu’ils étaient en pleine bourre. Quand tu leur rentrais dedans, tu t’électrifiais, car c’étaient vraiment des rocs. Wihongi était un illustre inconnu quand il est arrivé de Bourgoin-Jallieu, mais c’était un vrai caillou en mêlée. Alors que Bégarie m’impressionnait par sa dureté. Je suis toujours en contact avec lui et je m’amuse à l’appeler le « Shrek blanc« , car en termes de force, c’était vraiment Shrek sur un terrain.

  • Romain Teulet, Rodrigo Capo Ortega et Mathieu Bonello, la colonie du CO

Pour terminer, « Forest » a tenu à nommer des joueurs qui l’ont inspiré et « marqué par leurs qualités humaines » et il s’agit de trois figures du Castres Olympique et du rugby tarnais : « Romain Teulet et Rodrigo Capo Ortega ont marqué de leur empreinte le club de Castres, j’ai énormément de respect pour eux et tant d’anecdotes à raconter à leurs côtés… « Teuteu », il m’impressionnait avec son hygiène de vie toujours parfaite, alors que le « gros Capo », c’était plus pour ses qualités physiques et humaines extraordinaires. Je me dois aussi de citer « Bobo » (Mathieu Bonello) qui a été mon grand ami pendant 9 ans (2007-2016). On passait plus de temps ensemble dans les chambres qu’avec nos familles respectives et ça restera un ami à vie ! »

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