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Road trip réel-irréel : Impressions de Californie

Road trip réel-irréel : Impressions de Californie

SLa route côtière est fermée peu après Los Angeles. Les fortes pluies de ces dernières semaines ont provoqué des glissements de terrain et inondé des sentiers, y compris la Pacific Coast Highway vers Big Sur. De San Simeon, la route traverse l’intérieur du pays. Il passe devant Hearst Castle, l’ancienne maison de l’éditeur William Randolph Hearst, qui en a fait le modèle de Citizen Kane d’Orson Welles. Ce que Hearst avait prévu en 1919 comme un bungalow pour lui et sa petite amie est devenu un palais de 165 chambres avec le plus grand zoo privé du monde ; les zèbres paissent encore ici aujourd’hui. Les anciens invités ont inclus Chaplin et Churchill. Puis à travers les vignes d’un vert éclatant et plus au nord vers Carmel.

Une fois sur place, nous reprenons la route côtière. Le soleil s’est couché et la pluie recommence, fine et dense. Nous plongeons dans les nuages ​​accrochés bas aux rochers, la vue n’est qu’à quelques mètres. L’environnement change avec le temps. Les falaises rugueuses deviennent de douces prairies d’où s’élève la brume. Des chevaux et des ânes sauvages sont dépassés lorsqu’un groupe de femmes apparaît flou au loin. Ils ont formé un cercle, se tenant la main. Banshees. Et au milieu d’eux, pleurant : Colin Farrell. C’est donc là qu’il a trouvé refuge après les déboires de la soirée des Oscars. Nous ne voulons pas déranger et continuer notre voyage. La route nous mène dans la forêt, à travers les bosquets de séquoias.

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“Memorial Library” brille en jaune à travers le brouillard sur un panneau en bois, tandis que les trois premières notes du thème “Twin Peaks” résonnent en arrière-plan. Enfin nous trouvons un logement. Le dîner est servi près de la cheminée à foyer ouvert. Puis Audrey Horne entre dans la pièce. Elle fait fonctionner le juke-box, enlève son manteau et se met à danser. Plus tard, on nous montre le chemin vers une cabane au bord de la rivière. Nous nous endormons au son des clapotis des cascades. Au réveil, le ciel est bleu. Le brouillard s’est levé et le soleil brille à travers les arbres. Ce qui reste est une photo de la bibliothèque dans la forêt. Nous cherchons sur Google de quoi il s’agit et lisons : “La bibliothèque Henry Miller – Là où rien ne se passe”.

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