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risques pour la croissance. Urso appelle les supermarchés et l’industrie alimentaire à contrôler les produits de première nécessité – Corriere.it

risques pour la croissance.  Urso appelle les supermarchés et l’industrie alimentaire à contrôler les produits de première nécessité – Corriere.it

2023-07-31 11:05:18

Aujourd’hui, Istat communiquera l’estimation de l’évolution du produit intérieur brut (PIB) entre avril et juin. Les attentes de Confindustria sont pour une croissance “très faible, presque stationnaire”. Les raisons du ralentissement sont avant tout exogènes. La récession en Allemagne a englouti le premier moteur des exportations italiennes, destination des marchandises pour 78 milliards. La hausse des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne réduit également la demande de crédit des entreprises et donc leurs investissements, a rappelé le secrétaire de Forza Italia, Antonio Tajani, espérant une pause. Pourtant hier encore, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réitéré que le resserrement monétaire se poursuivra jusqu’à ce que le taux d’inflation revienne à 2% (en juin il était de 5,5%).

Le panier se vide

L’inquiétude concerne aussi de plus en plus le marché intérieur. Selon Istat, au cours des cinq premiers mois de l’année, la valeur des ventes au détail a augmenté de 4,7 %. Cependant, leur volume, c’est-à-dire la quantité de biens achetés, a diminué de 3,7 %, avec une baisse de près de 5 % pour l’alimentation. C’est l’effet de l’inflation qui gonfle le coût du panier même s’il y a moins de produits à l’intérieur. Pendant ce temps, le pouvoir d’achat des travailleurs italiens s’est effondré de 7,3 % en un an, signe que les prix ont dépassé les salaires. Avec ces prémisses, une fois le coup de pouce du tourisme estival épuisé, la consommation pourrait encore ralentir à l’automne, bloquant également l’hélice interne du PIB. Aussi parce que l’alimentation continue d’augmenter (+11% en juin) et maintient l’inflation générale à un niveau élevé (+6,4%) qui, note l’OCDE, « pèse lourdement sur les familles à faible revenu ».

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La table chez Mimit

Aujourd’hui, le ministère de l’Entreprise et du Made in Italy rencontre à nouveau les groupes de la grande distribution (GDO) et de l’industrie alimentaire pour parvenir à un accord sur le protocole appelé “Quartier anti-inflation”. L’objectif est de faire baisser le coût d’une série de produits du quotidien grâce à des actions promotionnelles. Le projet prévoit que les associations de la grande distribution et de la chaîne d’approvisionnement s’engagent à convaincre leurs adhérents de proposer une sélection de produits à des prix maîtrisés entre octobre et décembre et non soumis à des majorations. Il ne s’agit pas d’une loi mais d’un accord dont l’efficacité dépendra de la volonté des parties. Tout en étant disposés à collaborer avec le gouvernement, la grande distribution a demandé dès le départ que les producteurs s’assoient également à la table convoquée par le ministre Adolfo Urso. En fait, les chaînes de supermarchés estiment avoir déjà fait tout leur possible pour amortir l’impact de l’inflation sur les clients et exigent maintenant que l’industrie fasse sa part, en abandonnant une partie des bénéfices au profit des consommateurs.

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Bénéfice de l’entreprise

Par ailleurs, selon le Fonds monétaire international (FMI), la hausse des bénéfices des entreprises a généré près de la moitié de l’inflation enregistrée en Europe ces deux dernières années. “Les entreprises ont augmenté les prix plus que les coûts de l’énergie n’ont augmenté”, indique l’organisation. Certains producteurs mondiaux d’aliments et de boissons ont ajusté leurs listes de prix et ont enregistré des bénéfices records au deuxième trimestre.

Le carburant cher

Bien sûr, toutes les entreprises de la chaîne alimentaire n’ont pas la puissance commerciale des multinationales. Et les prix de certaines matières premières telles que les olives, le sucre, le cacao et le soja sont en train d’augmenter, tout comme les coûts de transport dus au pétrole et aux dérivés. Aujourd’hui, le ministre Urso – avec le garant de la surveillance des prix Benedetto Mineo et le sous-secrétaire Massimo Bitonci – a convoqué une conférence de presse, où la question des prix du carburant sera également abordée. En attendant, à partir de demain 1er août, les stations-service devront afficher le prix moyen régional de l’essence et du diesel, afin d’aider les usagers dans la comparaison et de stimuler la concurrence, levier le plus efficace pour réduire les prix.

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