C’est un camion-citerne avec une remorque remplie de carburant qui a quitté la route et s’est renversé à Karasjok lundi soir.
– La remorque du camion-citerne a été vidée, et maintenant nous travaillons pour vider le camion-citerne en toute sécurité, a déclaré le directeur des opérations John-Kåre Olsen dans le district de police du Finnmark à NRK à 04h00 mardi matin.
Le quartier est toujours bouclé.
La police est sur les lieux et le chef de mission Henning Ulriksen s’est efforcé d’avoir un aperçu de la situation au cours des dernières heures.
– Y a-t-il un risque d’explosion ?
– Pas comme nous le connaissons maintenant, non, dit le chef de projet à NRK.
La zone et la route ont été bouclées avec une zone de sécurité de 100 mètres du lieu de l’accident.
Il n’y avait qu’une seule personne impliquée dans l’accident. Selon la police, le chauffeur du camion-citerne s’en est bien sorti.
Travailler pour sceller le réservoir
Le camion-citerne s’est renversé sur la route nationale 92 peu après 19 h 00. Le camion-citerne se serait enfoncé dans un fossé à 500 mètres du pont de Karasjok en direction de la Finlande.
– Il y a une fuite d’essence, que les pompiers s’efforcent de colmater, déclare le chef de projet Ulriksen.
Il ajoute qu’il faudra plusieurs heures avant que la route soit à nouveau ouverte. Cela s’explique notamment par le fait qu’un autre camion-citerne a dû faire tout le trajet d’Alta à Karasjok pour vider l’essence du camion-citerne renversé.
– C’est un voyage d’au moins trois heures pour un camion-citerne, et avec des routes glissantes, cela peut être plus.
Sept ménages évacués
La police a été en contact avec des maisons proches de la zone et on leur a dit d’évacuer.
Il y a toujours un risque d’explosion, la route est fermée et la distance de sécurité est maintenue.
La situation persistera jusqu’à ce qu’un autre camion-citerne arrive pour vider le camion-citerne endommagé.
La police écrit sur Twitter que sept ménages ont été évacués.
Le camion-citerne doit contenir de l’essence, selon la police.
Je sentais que quelque chose n’allait pas
Inger Anette Persen Palto vit dans l’une des maisons les plus proches du lieu de l’accident. Elle dit que c’était une soirée tranquille à la maison, jusqu’à ce qu’elle entende quelque chose de fort à l’extérieur.
– C’était comme une charrue. Je me demandais terriblement ce que c’était, car c’était un bruit si fort, dit-elle.
– Bien sûr, je devais voir par la fenêtre ce que c’était, car j’avais le sentiment que quelque chose n’allait pas ici. Peu de temps après, toute la route était remplie de lumière bleue.
Maintenant, Inger Anette est avec des connaissances plus loin du pétrolier.
– Finalement, la police a appelé et a dit que nous devions simplement évacuer. Heureusement, nous avons des connaissances avec qui nous pouvons à la fois rester et dormir.