Documentaire
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Le cinéaste filme son ami peintre Ricardo Cavallo dans un beau documentaire sur l’art qui révèle en creux un autoportrait.
C’est une histoire de regards entre deux hommes liés d’amitié depuis une quarantaine d’années. L’un peint, l’autre le filme, c’est-à-dire nous montre un fragment du tableau advenir, la plupart du temps in situ, sur le motif, aux pieds de falaises de Morlaix, dans une grotte quasi inaccessible par voies de terre, à moins d’y pénétrer après une longue marche en cuissardes de pêcheur, pleine de dénivelés, d’escalades, de trous d’eau, d’herbes folles, de marécages. Il y a un aspect western, dans Ricardo et la peinturece dernier documentaire de Barbet Schroeder, qui après s’être attelé à des portraits aussi divers que ceux d’Amin Dada, de Koko, le gorille qui parle, de l’avocat Jacques Vergès, ou d’un moine birman génocidaire, se centre sur un homme beaucoup plus proche de lui, son ami artiste qu’on découvrira être son alter ego par bien des égards.
Puzzle
Un western ? Oui, ma
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