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Revue ‘Elvis’: Le traitement Baz Luhrmann

Revue ‘Elvis’: Le traitement Baz Luhrmann

À l’aube de la soixantaine, le réalisateur australien hyperkinétique Baz Luhrmann pourrait gagner notre pardon, et même notre gratitude, s’il se calmait un peu, mais au lieu de cela, M. Luhrmann reste le même étudiant en cinéma surcaféiné qu’il a toujours été. Sa spécialité est de mettre à jour des classiques tels que “La Bohème” et “Roméo et Juliette” pour les jeunes et les impatients, mais son idée de mise à jour signifie tirer un canon à confettis lacé de zircone cubique et de guirlandes sur la cible.

M. Luhrmann est de retour avec “Elvis”, qui espère faire Elvis Presley intéressant pour les personnes nées longtemps après la mort de l’artiste en 1977 à 42 ans. La carrière de Presley est devenue un paradigme d’excès et de kitsch n’aurait pas dû être considérée comme une direction créative par M. Luhrmann. Pourtant, nous y sommes : le montage est comme un kaléidoscope alimenté par un robot culinaire, la caméra a moins de capacité à rester immobile qu’un enfant de 4 ans bourré de gâteau d’anniversaire, et les deux acteurs principaux virent dans le camp. En tant que “Colonel” Tom Parkerle gérant louche de Presley, Tom Hank on dirait qu’il joue le Pingouin dans un film de Batman et il est si répugnant qu’il est inconcevable que quiconque lui permette de gérer un Woolworth’s, sans parler d’une superstar. Comme Presley, Austin Butler verse beaucoup trop d’énergie à avoir l’air fumant. je n’arrêtais pas de penser à Ben StillerZoolander fait son regard agressivement débile de Blue Steel. Ce ne sont pas des représentations; ce sont des caricatures. Bien avant que la chanson ne soit interprétée, j’ai partagé le sentiment de “Suspicious Minds” – “Pris dans un piège, je ne peux pas sortir.”

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