Les plages du Nord ne sont pas les seules touchées par l’invasion de méduses, mais elles sont les plus touchées. Ce phénomène concerne également les plages de la côte atlantique. Les estivants redoutent les piqûres de ces animaux marins qui font leur grand retour cette année.
Quoi de mieux qu’une baignade en mer, surtout par temps chaud ? Cependant, cela peut rapidement tourner au cauchemar en croisant des méduses. Ces invertébrés sont de retour sur les plages marocaines, notamment dans le nord du Maroc.
Depuis le début de la saison estivale, les signalements de piqûres se multiplient. Un nombre alarmant de méduses est observé sur les plages de Martil, Cabo Negro et M’diq. La présence plus importante que d’habitude de ces animaux marins gélatineux s’explique par la hausse de la température de l’eau, la diminution du nombre de leurs prédateurs et les vents dominants.
D’après les témoignages des baigneurs, la méduse “agua viva” est présente aussi bien dans l’eau que sur le sable. L’espèce présente sur les plages de la Méditerranée est la Pelagia noctiluca, une méduse violette avec un dôme globuleux atteignant 10 cm de diamètre.
Il est important de rappeler que les “agua viva” sont des animaux urticants dont les tentacules sont recouverts de filaments contenant des cellules venimeuses. Leurs piqûres peuvent provoquer immédiatement une réaction inflammatoire caractérisée par une intense sensation de brûlure, des fourmillements, des douleurs et des démangeaisons.
Malgré la douleur intense causée par ces irritations, elles sont généralement sans gravité. Les spécialistes recommandent de retirer les fragments de filaments présents sur la peau à l’aide d’un objet fin ou en frottant avec du sable, en évitant tout contact avec les doigts.
Ensuite, il est conseillé de rincer abondamment la plaie avec de l’eau de mer ou de l’eau vinaigrée ou citronnée. Il ne faut pas utiliser d’eau douce, car cela ne ferait qu’accentuer la douleur. En cas de réaction allergique importante, il est indispensable de consulter un médecin ou un pharmacien.
Cette invasion de méduses n’empêche pas seulement les vacanciers de profiter pleinement de leur séjour, elle peut également entraîner des pertes financières pour les professionnels du tourisme qui comptent sur la période estivale pour compenser les pertes subies lors de la crise du Covid-19.
Ces derniers expriment leur inquiétude quant à l’impact de ce phénomène sur l’afflux de touristes. De leur côté, les pêcheurs commencent à éprouver des difficultés dans leur activité. En effet, les méduses se fixent sur les filets de leurs bateaux, rendant toute prise de poisson impossible.
