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Retour de Sébastien Bannier au Stade Malherbe Caen : Interview exclusive

Retour de Sébastien Bannier au Stade Malherbe Caen : Interview exclusive

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Sébastien Bannier était trempé jusqu’aux os, mercredi 17 janvier 2024, à la fin de sa séance matinale. Une pluie glaciale avait accompagné les deux heures d’entraînement passées avec l’équipe réserve du Stade Malherbe Caen, à laquelle s’ajoutent les U19 Nationaux. L’ancien directeur du centre de formation du club avait fait son retour deux jours plus tôt en provenance de Draguignan, où ce père de trois enfants s’est installé en famille.

Sébastien Bannier, 24 ans de service à Caen jusqu’à son départ en 2014, prend la suite de Nicolas Seube à la tête de la réserve, en National 3. Il sort d’une décennie marquée par de nombreuses expériences à Ajaccio, Bordeaux, Guingamp, mais aussi le Qatar et le Maroc comme adjoint d’un autre homme passé par Malherbe, Aziz Ben Askar. Le quadragénaire n’a pas pris le temps de se réchauffer avant de se confier sur une signature inattendue.

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Sébastien, y a-t-il eu une émotion particulière, lundi, à votre retour au club ?

Oui, forcément. C’était très, très particulier. Depuis 2014, j’étais revenu une seule fois, l’année dernière, avant de m’engager pour Guingamp. J’étais venu voir la réserve. Je n’étais jamais revenu dans les bureaux. Il y avait forcément beaucoup d’émotion. Cela fait plaisir de revoir des visages connus et de retrouver ses repères, même si le club a beaucoup évolué. Revenir dans son environnement familial – qu’il s’agisse de sa famille personnelle ou de sa famille professionnelle – est toujours très particulier.

Dans quelles conditions votre retour s’est-il déroulé ?

Le club m’a contacté il y a une dizaine de jours. On s’est mis rapidement d’accord, le principal étant la volonté de travailler ensemble. Le retour à la formation n’était pas prévu ainsi, mais bien sûr, pour Malherbe, c’est complètement différent. J’étais plutôt en attente sur un éventuel autre projet pour poursuivre avec Aziz Ben Askar. Quand Caen m’a rappelé, je n’ai même pas réfléchi. Cela s’est fait de façon naturelle.

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« Je n’ai aucun regret »

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