Les négociations entre le gouvernement du Québec et les syndicats du secteur public ont repris mardi après-midi après une pause de 24 heures pour Noël. Les discussions portent notamment sur les salaires et les retraites à la table centrale. Selon l’ex-syndicaliste Marc Ranger, des compromis ont été trouvés dans les tables sectorielles concernant la flexibilité en éducation et en santé. Cependant, la question demeure de savoir si les augmentations de salaire seront satisfaisantes.
Ranger souligne que rien n’est gagné et que l’approbation des ententes dépendra d’une compréhension de la part du gouvernement et des syndicats. La pression est particulièrement élevée pour la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui n’ont toujours pas d’ententes de principe.
Les membres du Front commun ont trouvé des ententes de principe, mais celles-ci doivent être entérinées par leurs instances respectives et approuvées par les membres avant d’être conclus définitivement. Les discussions portent sur les salaires et les conditions de travail dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Marc Ranger est relativement optimiste quant à la FIQ, mais estime que la pression est énorme sur la FAE. Il pense qu’un résultat rapide est nécessaire pour éviter une situation intenable, en particulier pour la FAE.
Il mentionne également que les ententes de principe ne garantissent pas la fin du conflit, si les membres votent contre. Il précise que la pression sur les leaders syndicaux est très forte pour qu’ils ne se trompent pas dans les négociations.