Rennes prend les devants lors du match contre le Panathinaïkos en Ligue Europa

Rennes respire. Les joueurs du club breton ont su garder leur calme dans un match qui sentait la poudre sur la pelouse du Panathinaïkos, jeudi soir, lors de la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue Europa. Inquiété et dominé quasiment tout le match, le SRFC a pu compter sur une défense solide qui a résisté aux offensives de l’excellent Fotis Ioannidis.

Grâce à des buts d’Amine Gouiri (7e) et d’Arnaud Kalimuendo (49e), les hommes de Bruno Génésio repartent d’Athènes avec les trois points et prennent la tête de ce groupe F (2-1). Le match retour aura lieu le 9 novembre, au Roazhon Park, pour potentiellement aller chercher une qualification pour la phase à élimination directe.

Le Fée et Bourigeaud blessés

Lors de leur match perdu face à Lorient, le week-end dernier, le principal défaut rennais a été de manquer de mordant malgré leur domination dans le jeu. Les joueurs de Bruno Génésio ont retenu la leçon en ouvrant le score très tôt dans ce match. Sur la vraie première occasion des Bretons, Amine Gouiri a parfaitement conclu le centre venant du côté droit d’Enzo Le Fée (7e). Le plus dur était fait. Très concentrés dès l’entame du match, les Rouge et Noir ont insisté et Gouiri, encore lui, a trouvé le poteau après un crochet dont il a le secret (14e). La première mi-temps a été marquée par l’intensité et par conséquence les blessures d’Enzo Le Fée (17e) et Benjamin Bourigeaud (25e).

Le Panathinaïkos a alors entamé une période de domination qui a empêché les Rennais de respirer jusqu’au retour aux vestiaires. Sebastian Palacios a fait des malheurs sur son côté face à Lorenz Assignon. Fotis Ioannidis, homme du match côté grec, a également fait très mal à l’arrière-garde bretonne grâce à ses qualités d’attaquant. Heureusement pour le SRFC, il n’a jamais réussi à tromper un Steve Mandanda impérial. Enfin pas dans le jeu… L’entame de la seconde période a été rennaise. Sur un coup franc frappé côté droit par l’entrant par Fabian Rieder, Arnaud Kalimuendo a effleuré la balle d’une madjer délicate mais suffisante pour tromper Alberto Brignoli (49e).

Rennes s’en sort bien

Puis le scénario de la première mi-temps a été repris mot pour mot, à l’exception du fait que cette fois, la défense bretonne a craqué. Sur un contact d’Assignon sur Palacios qui semblait léger, l’arbitre a décidé d’accorder un pénalty aux Grecs. Évidemment, c’est Ioannidis qui s’en est chargé et a relancé les espoirs de son équipe (61e). Le Grec de 23 ans ne s’est pas arrêté là et a continué à menacer la cage de Steve Mandanda. Même si Kalimuendo et Gouiri ont eu chacun une frappe dans cette seconde période, les visiteurs ont pris l’eau de toute part sans pour autant se noyer. Jusqu’au bout, le PAO a poussé mais sans réussite, à l’image de cette barre sur la dernière action (90+6e).

Finalement, les Rennais s’en sortent bien et réalisent une belle opération au classement, en passant premiers devant leur adversaire du soir. Les Athéniens auront le couteau entre les dents lors de la revanche au Roazhon Park dans deux semaines. En attendant, Rennes doit faire face à Strasbourg puis Nice pour espérer remonter au classement du championnat.
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