L’Union européenne a commencé à réglementer l’intelligence artificielle, à renforcer les normes de sécurité pour les logiciels d’usurpation de voix et à instaurer un cadre réglementaire pour les développeurs et fabricants opérant sur les marchés intérieurs de l’UE. Cette quête ambitieuse suit l’absence de limites pour le progrès technologique aux États-Unis et en Chine. La Commission européenne a proposé un ensemble de règles il y a deux ans, connu sous le nom de “loi sur l’intelligence artificielle”, en cours de négociation à Bruxelles, qui deviendrait la première loi sur l’intelligence artificielle. Les groupes politiques du Parlement européen ont récemment convenu d’un accord préliminaire sur la réglementation de l’intelligence artificielle dans l’Union européenne, en se concentrant sur les “modèles de base”, les principaux éléments constitutifs de la connaissance qui forment la base des technologies d’intelligence artificielle. Les députés européens cherchent à concevoir et à développer précisément ces éléments dans le respect des droits fondamentaux, y compris la liberté d’expression. Le projet de loi, soumis à un accord informel, doit être soumis à un vote en juin suivi de négociations avec le Conseil européen et la Commission. Les répercussions potentielles de l’intelligence artificielle sur la société préoccupent les détracteurs alors que les partisans s’attendent à une croissance rapide de l’innovation. Les membres du Parlement européen ont récemment appelé à un sommet mondial pour discuter des dangers éventuels de l’intelligence artificielle. Le Conseil européen de la protection des données a annoncé la constitution d’un groupe de travail spécialisé pour renforcer la coopération européenne dans le domaine de l’IA.
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L’ancien directeur des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, le Dr Robert Redfield, a