Après un processus de médiation, un règlement à l’amiable a été trouvé concernant les plaintes de harcèlement psychologique visant le député Frédéric Beauchemin. Les plaintes ont été retirées, rapporte Le Journal.
• À lire aussi: Conseil général du PLQ: démonstration de force de Frédéric Beauchemin, malgré son expulsion du caucus libéral
Le député de Marguerite-Bourgeoys, qui faisait l’objet d’une plainte pour harcèlement psychologique déposée par la présidente de la Commission-Jeunesse du PLQ, a été exclu du caucus libéral début octobre.
Selon nos informations, un règlement à l’amiable a été trouvé lors de la médiation, qui a précédé une enquête sur la gestion des situations de harcèlement au travail à l’Assemblée nationale. La plainte déposée au PLQ a également connu le même dénouement. Les plaintes des deux parties ont été retirées “d’un commun accord” entre les partis concernés.
Retour au caucus?
Les députés libéraux devront maintenant se prononcer sur la réintégration ou non du député Beauchemin au sein de leur caucus. Une réunion des élus du PLQ est prévue aujourd’hui.
Notre Bureau parlementaire avait révélé en octobre que le député Beauchemin, seul candidat à la chefferie libérale, ainsi que trois de ses employés politiques, étaient visés par une plainte pour harcèlement psychologique.
La plaignante, Élyse Moisan, présidente des jeunes libéraux et chercheuse parlementaire pour l’opposition officielle, avait déclaré avoir “fondue en larmes” après une rencontre avec le député. Elle affirmait s’être “harcelée, intimidée et menacée” lors d’une rencontre ultérieure avec les employés du bureau du député.
“J’ai été victime à plusieurs reprises de harcèlement psychologique de la part de ces personnes. Le député Frédéric Beauchemin est conscient de cette situation et il n’a pris aucune mesure pour mettre fin à ce comportement, créant ainsi un environnement de travail propice au harcèlement psychologique”, indiquait la plainte.
Cinq membres de l’exécutif des jeunes du PLQ avaient remis en question le leadership de leur nouvelle présidente, élue en septembre.
Frédéric Beauchemin avait affirmé que la plainte était “non fondée” et ne serait pas retenue.
Ni le député de Marguerite-Bourgeoys ni la plaignante n’ont répondu à nos appels.
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?
Écrivez-nous à l’adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.