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Réforme âgée et trop timide : la lettre à Giorgia Meloni

Réforme âgée et trop timide : la lettre à Giorgia Meloni

2024-02-03 01:56:00

Il ne s’agit pas de ressources, même s’il est clair pour tout le monde que nous avons besoin de davantage. Le problème, c’est le projet de réforme. Parce que la réforme des soins aux personnes âgées conçue par le décret législatif approuvé la semaine dernière par le gouvernement Meloni n’est pas l’innovation radicale qu’attendent les personnes âgées non autonomes. «Ce n’est que si ce plan est solide qu’il est logique de s’attaquer au financement. Et le décret préalablement approuvé, à notre avis, ne développe pas suffisamment le projet envisagé par la loi : voici ce que les organisations écrivent au Premier ministre Pacte pour une nouvelle protection sociale contre la non-autonomie, 60 organisations représentant la majorité des acteurs de la société civile impliqués dans l’assistance et la protection des personnes âgées non autonomes dans notre pays. «C’est pourquoi nous espérons que le gouvernement que vous dirigez pourra procéder à une révision du décret, afin qu’il soit conforme aux dispositions les plus innovantes de la loi d’habilitation».

“Il aurait été souhaitable d’impliquer pleinement les organisations représentatives du monde de la non-autosuffisance des personnes âgées dans la phase précédant le décret, comme cela avait été annoncé”, souligne le Pacte. Lequel, compte tenu de l’imminence et de la courte fenêtre des travaux parlementaires sur le décret – de quelques semaines, au maximum un mois – “continue d’exprimer sa volonté de collaborer à la réforme”.

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Il y a trois points sur lesquels le Pacte – qui avait obtenu en 2021 l’introduction de la réforme des soins aux personnes âgées non autonomes au Pnrr – voit un “revirement” par rapport au texte novateur de la loi d’habilitation: le nouveau système de domiciliation ; le nouveau système résidentiel; la réforme de l’allocation d’accompagnement.

Réformer les services à domicile

L’Italie ne dispose pas d’un service public à domicile destiné à aider les personnes âgées non autonomes. Les services existants offerts par l’Als et les Communes (soins à domicile intégrés et service de soins à domicile) sont conçus pour d’autres catégories de personnes et ne prennent pas en compte les aspects spécifiques des soins de longue durée comme par exemple la durée de l’aide. Le projet de décret fait référence à des dispositions simples ultérieures, alors qu’il convient déjà d’identifier ici certains critères contraignants et qui orientent la refonte des soins à domicile spécifiquement vers la non-autosuffisance : il s’agit d’une question d’efficacité et d’adéquation.

Réaménager les structures résidentielles

Même si la priorité est de soutenir la personne âgée qui reste à domicile, dans certains cas, cela n’est pas une option. Il est essentiel, comme le prévoit le décret lui-même, que les structures soient des lieux d’accueil où les hôtes bénéficient de la meilleure qualité de vie possible : on aurait pu s’attendre à des dispositions plus strictes, tant dans la définition de tous les critères utiles à l’accréditation que dans la sécurité nécessaire. et les exigences de qualité. Le décret d’application ne contient toutefois que de premières indications à cet égard et fait référence à d’autres mesures.

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La nouvelle prestation universelle

L’allocation d’accompagnement – une contribution monétaire de 531 euros par mois absorbe, pour un total de 9,3 milliards par an, sans rapport ni avec la situation économique de la personne non autonome, ni avec l’intensité de son besoin de soins, ni avec la l’utilisation des ressources – dans le décret, elle est soutenue à titre expérimental, pendant deux ans et pour un groupe très limité de personnes âgées, par une nouvelle mesure : la nouvelle prestation universelle, d’une valeur de 850 euros par mois. Pour y accéder, trois conditions sont requises : un besoin d’assistance élevé, un âge d’au moins 80 ans et des ressources économiques réduites. Les ressources allouées par le gouvernement s’élèvent à 500 millions d’euros sur la période biennale 2025/2026 : 300 millions pour 2025 et 200 millions pour 2026. Ces ressources permettent d’atteindre un maximum de 30 mille personnes âgées non autonomes. , soit 1,9% des 1,5 million de personnes âgées bénéficiant de l’allocation de soins. C’est donc une mesure qui se veut une réforme innovante, mais qui ne dure que deux ans, qui supprime 98% des allocataires et qui réintroduit – après des années de batailles en sens inverse – l’épreuve de moyens : on revient dans certains c’est-à-dire que les personnes en état de non-autosuffisance ne peuvent bénéficier d’un soutien économique que si elles sont également pauvres. L’expérimentation est-elle une première étape ? Cela pourrait l’être, mais en vérité l’hypothèse de l’étendre à tous les bénéficiaires de l’accompagnement ne paraît pas tenable : cela coûterait trop cher. La loi 33 a plutôt conçu une réforme de l’allocation d’accompagnement, de sorte que le « package économique » soit augmenté pour ceux qui choisissent de l’utiliser entièrement pour l’achat de services (de soignant à soignant).

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Photo dans Alex Boyd sont Unsplash



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