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Record Breaking Heat Wave Hits Latin America: Rio de Janeiro Reaches 62.3°C

Record Breaking Heat Wave Hits Latin America: Rio de Janeiro Reaches 62.3°C

La canicule qui sévit en Amérique latine depuis le début de l’année a entraîné une montée record de la température ressentie jusqu’à 62,3°C à Rio de Janeiro au Brésil ce week-end, alors que des pluies menacent dans le sud du pays.

“Evitez toute exposition prolongée au soleil. Hydratez-vous !”, a mis en garde le système d’alerte municipal de Rio, en annonçant une température ressentie de 62,3°C à Guaratiba, un quartier de l’ouest, après 60,1°C la veille, un record depuis le début de ces mesures en 2014.

La zone ouest de Rio, composée de quartiers pauvres et mal desservis, abrite plus de 40% de la population de cette ville de plus de six millions d’habitants.

Avec une température réelle maximale de 42°C dimanche, la température ressentie a atteint des niveaux record même dans le quartier résidentiel du Jardin botanique dans le sud de Rio, reconnu pour sa végétation abondante avec une température ressentie de 57,7°C dimanche.

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“Nous essayons de nous protéger, d’aller dans des endroits plus ouverts, près de la mer, mais il faut faire quelque chose”, a déclaré une habitante de Rio, Raquel Correia, 49 ans, dans un parc du centre. Elle a ajouté : “J’ai très peur que la situation s’aggrave, car la population augmente beaucoup et la déforestation est très importante en raison de l’augmentation du nombre de logements”.

Les plages d’Ipanema et Copacabana à Rio étaient bondées dimanche. Beaucoup ont également trouvé refuge au parc de Tijuca, un véritable poumon vert au cœur de la ville.

À Sao Paulo, la plus grande ville d’Amérique du Sud avec plus de 12 millions d’habitants, la journée de samedi a été la plus chaude de l’année avec un mercure atteignant 34,7°C. Il s’agit de la température la plus élevée enregistrée pour un mois de mars depuis le début des mesures par l’Institut national brésilien de météorologie (Inmet) en 1943.

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La journée de dimanche a apporté un léger soulagement avec une baisse du mercure à 34,3°C, revenant au niveau du précédent record établi en 2012 pour un mois de mars.

Les parcs de la ville ont été pris d’assaut, tout comme le littoral, provoquant d’énormes embouteillages aux portes de la ville, jusqu’à former une file de voitures de 20 kilomètres, selon les médias locaux.

“Nous n’avions pas une telle chaleur auparavant, cela a beaucoup changé ces derniers temps”, a déploré Vanuza Maria Estevan, une habitante de 40 ans, auprès de l’AFP.

**Inondations dans le sud**

Dans le sud du Brésil, c’est au contraire la pluie qui menace. Des précipitations extrêmes sont attendues cette semaine, mettant en alerte les autorités.

“La semaine à venir présente un risque élevé de fortes pluies et d’orages dans le centre-sud du Brésil”, a averti MetSul, une agence d’information météorologique. Elle a ajouté : “Le système le plus préoccupant est un front froid très intense qui apportera des pluies torrentielles et des rafales de vent potentielles”.

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Certains endroits de l’État du Rio Grande do Sul ont enregistré des niveaux de précipitations “exceptionnellement élevés”. À Uruguaiana, la ville la plus touchée de l’État, des images de rues inondées et d’autobus à moitié sous l’eau ont été diffusées.

Jusqu’à 500 millimètres d’eau pourraient tomber, selon MetSul, alors qu’en février, l’État du Rio Grande do Sul étouffait sous la chaleur en raison d’un “dôme de chaleur extrême” venant d’Argentine.

Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l’instabilité météorologique au changement climatique et au phénomène El Niño affectant le cône sud de l’Amérique latine, entraînant des incendies de forêt au Chili.

Le climat s’est déjà réchauffé d’environ 1,2 °C par rapport à 1850-1900, provoquant une augmentation des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur.

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