En 2019, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a publié des recommandations concernant la contraception en fonction de l’âge. En effet, selon la période de la vie d’une femme, la contraception doit être adaptée, notamment en raison des risques associés aux méthodes hormonales.
Même si le risque de grossesse spontanée dans les 12 mois s’élève à 44% après 40 ans, il est important de maintenir une contraception efficace. Le CNGOF indique que “l’évaluation des facteurs de risque doit être encore plus rigoureuse pour rechercher des maladies vasculaires, métaboliques, des pathologies bénignes utérines et mammaires, tout en tenant compte de la sexualité et des souhaits de la patiente”.
Concernant la pilule
Après 40 ans, il est encore possible d’utiliser une contraception œstroprogestative, notamment la pilule, mais uniquement s’il n’y a pas de facteurs de risque vasculaires et métaboliques. Pour le vérifier, il est nécessaire de réaliser un bilan métabolique 3 à 6 mois après la mise en place de la contraception et de réévaluer le rapport bénéfice-risque chaque année.
Cependant, à cet âge, la contraception microprogestative est plus indiquée car elle ne présente aucune contre-indication en termes de facteurs vasculaires, métaboliques et osseux. Elle constitue donc la première contraception recommandée pour les femmes de plus de 40 ans.
Cependant, certaines femmes peuvent la tolérer mal et présenter des saignements d’origine utérine ou des douleurs mammaires.
Le stérilet
Le dispositif intra-utérin (DIU) – le stérilet – est utilisé par la majorité des patientes âgées de 40 à 49 ans. Il peut être en cuivre pour celles qui ne souhaitent pas prendre d’hormones. Cependant, “l’existence de pathologies bénignes plus fréquentes chez les plus de 40 ans peut entraîner une augmentation des douleurs pelviennes et des règles abondantes” avec le stérilet en cuivre, note le CNGOF.
Dans ce cas, “le DIU au lévonorgestrel est efficace et bien toléré. Il peut être indiqué lorsque la patiente présente des douleurs menstruelles et/ou des règles abondantes et/ou de l’adénomyose*”. De plus, il n’influence ni le risque vasculaire artériel et veineux, ni la densité minérale osseuse.
Si vous êtes dans cette situation, demandez conseil à votre médecin traitant ou à votre gynécologue, qui adaptera la solution à votre cas particulier.
*affection caractérisée par la prolifération de l’endomètre à l’intérieur du muscle utérin
dans un article qui peut être bien référencé sur Google.
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2023-10-29 21:00:00