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Des soldats des Forces de sécurité des frontières indiennes (BSF) montent la garde à un point de contrôle le long de l’autoroute vers le Ladakh, à Gagangeer, dans le district de Ganderbal au Cachemire, le 17 juin 2020. Photo/REUTERS/Danish Ismail
Il a noté que cette décision est intervenue après que la Chine a considérablement accru sa présence à la frontière contestée depuis 2020.
Les troupes chinoises et indiennes se sont affrontées dans l’État de l’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, le 9 décembre, marquant le premier affrontement entre les deux nations asiatiques dotées de l’arme nucléaire en près de deux ans.
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Le combat n’a pas duré longtemps, car les deux parties se sont rapidement désengagées, seuls quelques soldats ayant été légèrement blessés.
Le ministère indien de la Défense affirme que les combats ont été provoqués par des troupes chinoises tentant de franchir la frontière contestée de l’Himalaya et accuse Pékin d’essayer de changer “unilatéralement” le statu quo dans la région.
Suite à l’incident, le parti d’opposition du Congrès national indien a accusé le gouvernement d’être “indifférent” aux menaces de la Chine et a exigé que la situation frontalière soit discutée d’urgence.
Jaishankar a répondu en déclarant : « Si nous sommes indifférents à la Chine, qui a envoyé des soldats indiens à la frontière ? Si nous sommes indifférents à la Chine, alors pourquoi faisons-nous pression sur la Chine aujourd’hui pour qu’elle désamorce et se désengage ? Pourquoi disons-nous ouvertement que notre relation n’est pas normale ?
Pékin, quant à lui, a demandé à New Delhi de “contrôler et contenir strictement” ses troupes en première ligne.
La Chine propose de travailler ensemble pour maintenir la paix et la tranquillité à la frontière.