Dans un contexte de sécheresse sévère et d’autres défis climatiques, les exportateurs marocains de melons ont réussi à rebondir après une année difficile en 2022, selon un récent rapport du site spécialisé EastFruit.
En effet, les chiffres impressionnants de 2023 montrent une augmentation significative des exportations, dépassant même les niveaux moyens des cinq dernières années. Entre janvier et novembre 2023, le Maroc a exporté près de 57 000 tonnes de melons, soit une hausse de 25% par rapport à toute l’année 2022, qui avait enregistré le plus bas volume.
Les mois de mai et juillet 2023 ont été les principaux moteurs de cette croissance, avec des chiffres records d’exportation enregistrés en juillet, presque 12 fois supérieurs à ceux de 2022.
D’après EastFruit, la France a été la destination principale des melons marocains, représentant près des deux tiers des exportations totales. Ces exportations vers l’Hexagone ont augmenté de 15%, atteignant 36 000 tonnes les onze premiers mois de l’année écoulée. L’Espagne a également enregistré une forte augmentation de ses importations de melons marocains, atteignant un record de 13 800 tonnes en 2023, soit 2,6 fois plus qu’en 2022.
Cependant, les exportations vers d’autres pays ont été plus stables, affirme la même source. Le Portugal a importé 2 000 tonnes de produits marocains, tandis que la Mauritanie et l’Italie ont respectivement importé 1 900 tonnes et 1 300 tonnes. Des quantités moindres ont été exportées vers la Belgique (750 t), les Pays-Bas (395 t), le Royaume-Uni (374 t) et d’autres pays.
Il convient de noter que les melons sont des plantes assez robustes qui peuvent tolérer une certaine variabilité climatique, mais des conditions extrêmes telles que des sécheresses prolongées ou des températures extrêmement élevées peuvent affecter le rendement.
Les agriculteurs peuvent ainsi adopter plusieurs stratégies pour renforcer la résilience des melons et garantir la continuité de cette culture. La sélection de variétés adaptées au climat local peut aider à atténuer les effets des conditions météorologiques défavorables. De plus, la mise en place de pratiques agricoles durables, telles que l’utilisation de techniques d’irrigation efficaces et la gestion prudente des sols, peut contribuer à préserver la santé des plantes et à maintenir des rendements stables même en cas de conditions météorologiques difficiles.
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